Il puis, toujours en montant dans la série des couches, le fer (converti en rouille) remplaçant le bronze. Ce qu’il y aurait de plus important serait la série des monnaies, d’abord les monnaies grecques de Marseille, puis les romaines, plus tard les monnaies françaises, dans chaque couche de nouvelles monnaies remplaçant les anciennes qui diminueraient et disparaîtraient peu à peu. A force d’observations appuyées de grandes collections on arri verait par ces moyens à refaire l’histoire de la contrée parcourue jadis par les eaux du Rhône et de ses tribu taires, de l’ancien bassin hydrographique du Rhône. Sous certains rapports, cette histoire demeurerait assez incomplète; parcontre, pour les premiers temps de l’oc cupation humaine, elle serait bien supérieure à ce que nos livres contiennent actuellement là-dessus, et en tous cas ses données seraient autrement certaines et véridiques que celles des traditions ou même des écrits qui servent à composer notre histoire. On voit donc, qu’en vertu des opérations lentes, mais constantes de la nature, l’histoire de l’époque actuelle s’écrit sur d’immenses feuilles en pierre, couchées les unes sur les autres dans l’ordre chronologique le plus parfait. Or, ces annales de notre globe ont naturellement commencé à se composer dès les temps les plus anciens où il y avait des mers dans lesquelles se formaient des dépôts, et la charpente des continents nous en présente des volumes plus ou moins dépareillés et mutilés, dont l’étude développant l’histoire de la terre, constitue LA GÉOLOGIE. 11 est bien vrai que dans les âges immenses qui ont précédé l’apparition de l’homme sur la terre, apparition