de la Nature. i7 C’est ainsi que nos maximes générales deviennent des sources d’erreurs ; car nous ne manquons pas d’assigner le désordre , là ou nous n’appercevons plus notre ordre prétendu. Celle que j’ai citée précédem ment, qui est, que la nature prend dans ses opérations la voie la plus courte, a rempli notre physique d’une multitude de vues fausses. Il n’y en a pas cependant de plus contredite par l’expérience. La nature fait serpenter sur la terre l’eau des nvieres , au lieu cle la faire couler en ligne roite , elle fait faire aux veines, de grands détours dans le corps humain ; et elle a perce même exprès des os , afin que quel ques-unes des veines principales passassent dans 1 épaisseur des membres., et qu’elles ne tussent pas exposées à être blessées par des chocs extérieurs. Enfin elle dé veloppe un champignon dans une nuit et elle ne perfectionne un chêne que dans un siecle. La nature prend rarement la voie la plus courte , mais elle prend tou- jours la plus convenable. produiriez 11 " ^ ^"éiaîiser nous a fait infini dp m ‘ 1S t0US j 6S ^ enres > un nombre infini de maximes , de sentences et d’a dages qui se contredisent sans cesse. Selon arcturi dwipare, veut dire , selon moi, dissiper ter . p ” liire ', -f*'” »! « q™T" ■ 5"' e livrede Job est rempli des cann&i ssances les p I us profondes, de la nature.