delaNature. 9 de probité et de constance , et dans une résignation parfaite à la volonté suprême ; ces témoignages si positifs sont de nulle considération pour nous , nous ne leur trouvons d’importance que quand ils ac quièrent de la célébrité. Que'quelque empereur s’avise d’embrasser la philoso phie de cet homme obscur? Ses maximes vont être louées dans tous les livres , et citées dans toutes les theses ; leur auteur Sera gravé en estampes, et mis en petits bustes en plâtres sur toutes les cheminées : ce sera Epictete,Socrate,ou J. T. Rousseau. Mais il arrive un siecle où s’élèvent des hommes avec autant de réputation que ceux-là , honorés par des princes puissans à qui il importe qu’il n’y ait pas de Dieu , et qui, pour faire la cour à ces princes, nient son existence, par le même effet de notre éducation qui nous faisoit croire en Dieu sur la foi de Fénelon , d’Epictete, de Socrate, et de J. J. Rousseau, nous n’y croyons plus sur celle d’hommes aussi considérés et qui sont encore plus près de non!' r SIn °V s T ene n °weéducation,elle Se nu P P ? egalement à Prêcher l’évan gile ou 1 alcoran , suivant l’intérêt que nous y trouvons. C’est de-là qu’est née cette maxime sr universelle et si pernicieuse : Primo vivere, deinae phclosophari. “ Vivre d’abord , cher- ” “«ensuite la sagesse. » Tout homme qui pas pr*t à donner sa vie pour la trou- A 5