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DE LA SUISSE. 4I noines, mais il a l’option de nommer le Doyen hors du Chapitre, fuivant fa volonté. Le Chapitre nomme le Chan tre , & a la collation des paroifles de Clingnau, Baldin- gen ôc d’Endingen, ôc celle de fix Chapelainies, dont trois à Zurzach, & trois autres à Clingnau. On voit dans l’E- glife Cojlégiale le tombeau de Sainte - V°rene , parente de S. Maurice , le chef de la légion Thébéenne, 6c qui dans fa fuite du Vallais, après le malfacre de cette légion, s’écoit fauvé fucceflivement à Soleure ôc à Zurzach, au commencement du quatrième fiécle : elle mourut dans ce dernier bourg. Quoique Zurzach appartienne à l’Evêque de Confiance, ôc foit fous la dépendance d’un Baillif que l’Evêque établit à Clingnau, cependant, dans l’un ni dans l’autre de ces endroits, ce Baillif n’a le droit de glaive. Mais quand on y a condamné quelque criminel à mort, on le remet entre les mains du Baillif de Baden. Le Chapitre poflede au-delà du Rhin la baffe - Jurifdittion dans le bourg de Kadel- bourg. Les Villages Riedheim , Melliken & Relcingen , font fitués dans la paroiffe de Zurzach : celui de Rekingen , de Religion mixte, eft à une lieue de ce bourg. III. Kaiferjiul, ou Kayjerftul, entre Eglifau 6c Zur zach , efl une affez jolie petite ville , fituée lur un coteau élevé, au bord du Rhin, avec un pont fur ce fleuve, ôc le château de Roetelen au bout du pont, du côté du Kleg- gen. On croit qu’anciennement les Romains avoient là une fortereffe , qu’ils avoient bâtie pour défendre le paf- fage du Rhin aux Germains, ôc que Kaijerjlid eft Tome XI. F