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448 TABLEAUX étoit la route des armées romaines de Milan à Mayence. Tite-Live (25») écrit que du temps d’Annibal, il n’y avoit de chemin ouvert des Gaules en Italie, que par les Alpes Cottiennes; & il rejette (30) l’opinion vulgaire, qui rap- portoit aux Carthaginois, en latin Pœni , le nom de Penninus, qui défignoit la montagne des Veragriens, par laquelle Annibal devoit avoir conduit Ton armée. Ce fut aulîi par les Alpes (31) Cottiennes que Bellovefe, neveu d’Ambigat, Roi de toute la Celtique, palfa en. Italie à la tête de fa divifion de Gaulois, l’an de Rome i7<?, & avant Jefus-Chrift 578. La nation celtique des Boii efl célébré dans l’antiquité, pour avoir porté fon nom en différentes contrées au-deffus de la Gaule. On lit dans Tite-Live (32), qu’après l’entrée de Bellovefe en Italie par le pays des Tauririi, les Boii & les Lin- dans fon éiütion de la Géographie de Ptolomée. A Amflerdam, nîiS. in-fol. (19) Lib. XXI, cap. XXXVIII. Voye\ aufli fur les chemins militaires des Romains par les Alpes Cottiennes, Grecques 8c Pennines, ce qu’en a e'crit Nicolas Bergier, dans l’Hiftoire des grands chemins de l’Empire Romain, pages 436-472. Paris, 1622. in-4 0 . avec fig. Ouvrage très-curieux, plein d’érudition, 6c trop peu lu. (50) Decad. III, lib. I, p. 173. (31) Hiftoire des Gaules 6c des Conquêtes des Gaulois, par Dom Jacques Martin 6c Dom Jean-François de Bre^ilhc, de la Congrégation de Saint- Maur, Tom. I, pages 13^-276 6c 277. Paris, 1772; in-4 0 . avec fig. (32) Lib, V, cap. XXXV. Le même Hiflorien ( lib, XXI, cap, XXXVIll) dit ailleurs que les chemins qui conduifoient au mont Penninus, étoient gardés par des peuples demi-Germains d’origine. Voye\ aulîi l’article des Boii 6c celui des Lingones, dans la Notice de la Gaule, par M. à'AnviUt, p. 166- 168 8c 4173 6c les Eclairciflemens hiftoriques fur les Origines Celtiques 6c Gauloifes, par Dom Jacques Martin, Bénédictin, p. 218. Paris, 17443 in-11,
