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3P4 TABLEAUX mi - lieue , forment un triangle entre des prairies très-agréa bles. Il yaà Brig quelques beaux bâtimens, celui de M. le Baron Stoc/calper, (6y) un fuperbe college qui appartenoit ci-devant aux Jéfuites, & un Couvent d’Urfulines. On prétend que le nom de Brig ( 66 ) efl corrompu de celui des Viberi, anciens habitans du pays, Vibericus pagus. Ce bourg efl: dans la pareille de G lys ou Glus, village fitué à un quart de lieue de Brig , dans une plaine agréable fur la gauche du Rhône ; il femble que le nom de G lys (67) efl corrompu du mot Eglife , comme en effet il y a ici une très-belle Eglife, dédiée à Notre-Dame. G lys efl la Patrie de ce célébré Vallaifan, le Chevalier George (68) Superfaxo , ou Auf-der-Fluo , qui fut un homme puiffanc dans fon tems pas fon crédit & par fes richefles , & qui fit beaucoup parler de lui au quinzième fiécle , dans la guerre des François en Italie ; il vint à bout de faire chaffer (6$) On trouve un Extrait géne'alogique de cette Maifon dans Leu , ibid. tom. XVII» p. 641 , 641. Voyei aujji la Planche n°. 108 , de ces Tableaux Topographiques. (66) M- deBochat, ( Me'm. fur rHiftoireanc.de la Suifle, t. I,p. 146, 147,) foutient que le bourg de B riga ou Brig, porté un nom celtique, qui fignifioit ville, forterege, fituée fur une riviere , & où on la pafle. Ces deux circonftances, qui diftinguent les villes dont les noms fe terminent en hia,bnva, brig, ou brieg, félon les differens-dialeétes , ont e'te' remarquées par CambàeH ( Britann. p. 311,) comme fe trouvant toujours dans les lieux que les Gaulois & les habitans de la Grande - Bretagne ont appelle's de l’un de ces noms. Cluvier a fait la même obfervation par rapport à l’Alle magne. ( Germann. Antiq iiv. I, cap. VII. ) (67) Simleri Vallefia, lib. I, p *i , &> feq. Leu, ibid. tom. VIII, p. 6oj, 604. Le nom d’Eglife, en latin Ecclejia, a la racine dans l’idiome Grec. (68) Simler , ibid. Leu, ibid, tom. VII, p. 179- 181 ; & tom. XVII, pag- 716 , 7/7.
