DE LA SUISSE. lÿ même fauxbourg,un Couvent de Capucins. L’Hôtel-de- ViJIe eft remarquable par fon ancienne ftruêlure. On y voit la falle ou, en 1714, fe tint le Congrès pour mettre la derniere main au Traité de paix de Raftadt, entre l’Empe reur ôc le Roi de France. En 1718 les Cantons de Zurich & de Berne conclurent à Baden leur Traité particulier de pacification avec l’Abbé de Saint-Gall. On a imprimé les adfes de la difpute qui fe tint à Baden en 1 526 entre les deux partis des Cantons, fur les Thèfes des Réformateurs. Ce fut une démarche infru&ueufe, & qui ne fervit qu’à aigrir davantage l’efprit de parti par des acccufations réciproques. Le Gouvernement municipal de la ville eft confié aux deux Confeils des Dix & des Quarante, & à divers Corps de Juftice & de Police. Un Avoyer, choifi par les Qua rante , & par un Comité de foixante Bourgeois, eft le chef de la Magiftrature. Le Confeil des Quarante eft pré- lidd par fon Avoyer particulier. La ville jouit de divers revenus, qui offrent des bénéfices lucratifs à fes Bourgeois; des Canonicats, les emplois de recette publique, les petits profits fur le concours des étrangers aux bains, font à peu- près les feuls objets de l’ambition & de l’indufirie de cette Bourgeoifie peu nombreufe. L’Hôpital de Baden, dont j’ai parlé , poflede la balTe- Jurifdi&ion à Fifslifbach , & la collation de cette Paroifie qui eft dans le Comté de Baden, celle de Rodorf dans le même Bailliage, ôc celle de Goelliken , dans les Offices libres du bas- Argeu, avec le droit de confirmation de la Cure de Steinmaur, dans le Canton de Zurich, au Bail liage de Regenfberg. C 2