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i 7 8 TABLEAUX quatre au - dejjous du bois , unter dent ivald. Celles d’au- deflus font ; I. Dijentis, cette Jurifdi&ion entièrement Catholique, & fes habitans, parlent la langue Romanjche, qui eft un italien corrompu. Cette communauté eft partagée en qua tre diftriéts ou Hoefe > Dijentis , le val de Tavejcfi, Surn- wig (y) , avec Trung ou Ttins , en latin Tronum , & les deux quartiers réunis Brigel & Medels. Il y a une ancienne Abbaye (5) de l’Ordre de Saint- Benoît, au bourg de Di jentis, fur la gauche du Rhin. Elle fut fondée dans le fep- tieme fiécle, au temps que S. ColLomban fe retira avec fon difciple Sigisbert > dans un déj'ert voifin du Rhin. Ce Millionnaire Ecolïois y vint, en 614., du val Urjeren par le mont Crifpalt, ôc y bâtit un Hermitage. De - là le nom de DiJJertinum , Defettina, donné au Monaftere qui de voir fon origine à la Celle de S. Colomban. L’un des plus grands bienfaiteurs de cette Abbaye a été Te Ho 3 Evêque de Coire, qui mourut le 24 Septembre 784. Ce Prélat, HTu de la Maifon des Comtes de Rhetie ou de Coire, dont l’un, f^iclor, avoit perfécuté les premiers Hermites de- Dijentis, Sigisbert 6c Placide. Mais Tellot, voulant répa rer les violences de fon quadris -ayeul, enrichit de dona tions le Monaftere de DJéntis. Dom Mabillon a rapporté , dans fes Annales (7) Bénédictines, le teftament de l’Evê que Tello, qui détaille ces legs. Ce monument précieux (j) En latin Summus Vicus. (6) Leu, ibid. tom. VI, p. 111 - 116 , &c. (7) Tome 1, Lib. XXIV. n?. p.