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i 7 o TABLEAUX linzone, la ville fut bien fortifiée. Il exifte encore des murs en ligne, qui fermoient le paflage du vallon, & trois châ» teaux occupés par des Châtelains des trois Cantons co- Souverains. La ville eft dans une phine au bord du Téfin , entre trois coteaux qui la commandent de tous côtés i ils font couverts chacun d’un vieux château fort. Ces châteaux s’appellent SaJJo , Corbe ou Corbario ,• Cajlello del Metgo, & Cajïel Gran. Le premier appartient au Canton d’Un- deiwalden-le-bas, le fécond à celui de Schweitz, & le troifieme, qui eft le plus ancien, au Canton d’Uri. La ville jouit de privilèges confidérables. Elle a fon Confeil (31) municipal. M. Fuefslin en a donné une ample defcription. Le Baillif réfide dans un hôtel bâti prefque au milieu de la ville. La principale Eglife eft celle du Cha pitre de Saint Pierre SC de Saint Etienne : on en admire la ftruélure. Il y a dans un des fauxbourgs, près de l’hôpital, fur le chemin de Lugano, l’Eglife de Santo Biagio ou Santo Bldjio. Cette Eglife étoit autrefois la Paroifle de la ville : peu loin de - là, eft un Couvent d’Auguftins, & à un quart de lieue plus loin , dans une fertile plaine, on trouve le Couvent des Recolets , en Italien Zoccolanti. Un troifieme Couvent eft celui des Urfulines dans le fauxbourg Orico. La belle Eglife de S. Roch, au dehors de la porte de Lugano, mérite l’attention du Voyageur. L’Abbaye d’Einjidlen , au Canton de Schweitz, entretient, depuis 1673 , un nombre de Profefleurs dans un Collège, qu’on appelle la Réjldence , & qui eft bâtie hors de la porte Aile-* mande. Ces Profefleurs, tous Religieux d’Einfidlen, enfei-; (31) Topog, de la Suiflè, tom. IV, p. n8, u*.