DE LA SUISSE. 8? uns affis, les autres debout. On commence l’affemblée par une prière que l’on fait a genoux , pour implorer l’afïïftancc du Très-Haut ; enfuite on écoute les demandes que les fept hommes ainfi dénommés font fuivant un ancien ufagej & defquels je parlerai ci-après : là-dcffus le Landamme Régent adreffe debout la parole au peuple, &: ordonne au plus an cien Secrétaire de l’Etat de faire la lcéture des demandes des fept hommes. Après cette leéture le peuple défigne à la plura lité des voix les affaires qui doivent être traitées devant l’af- femblée en ce jour ou un autre fuivant, ou à la commune de YJfcenJîoa, ou devant le Confeil ; & il demande fi on veut confirmer pour un an les conftitutions, confeils , tri bunaux , les fceaux, lettres &; toutes les anciennes & loua bles coutumes du Canton ; c’eft encore au peuple à régler fi les décifions qui feront portées dans l’année à la pluralité des voix par les Tribunaux St Confeils, auront la force de fanction complété, &c fi un Tribunal particulier pourra être croifé par un autre, a moins que ce ne foit pour des affaires étrangères au reffort du Tribunal qui voudra en connoîtrc. Le peuple donne ordinairement fa fanétion unanime fur tous ces objets i enfuite le Landamme Régent prête feul le ferment attaché a fa charge, &: qu’on nomme le ferment du pays : tout le peuple le prête de même relativement a fes obligations ; on fait enfuite leéture des conftitutions. Il eft d’ufago que dans les afiernblées tant annuelles Sc ordinaires qu’extraor dinaires, on traite des affaires du Canton dont la nature eft de leur reffort, ou qui y auront été renvoyées par le Confeil du pays ou Landrath, ou qui à caufe du manque de temps auront été rèmifes 'a une autre affembléc, ou enfin qui doivent être foumifes au Landrath fimple ou au double ou tri- Lz