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DE LA SUIS S E. 487 Chaque fiècJe a eu fes périodes dans l’habillement. Les Magiftratsde Zurich, de Bâle & de Schaffaujen ont con- fervé, ainfi que les Miniftres de la Religion, leurs robes noires & leurs antiques fraijes. Mais quand iis paroiffent aux diètes du Corps helvétique, ils ne fe montrent pas avec cette parure. A Berne il n’y a rien de diftin&if dans ^habillement des Magiftrats , qu’un chapeau plat, dont le bord eft arrondi & bordé en franges , pour les membres du Deux - Cent ; celui des Sénateurs a le fond fort re- hauffé, Je premier eft appelle burette, en allemand, pirret ou parrete\ le dernier, bérujfe. L’Avoyer qui prélide au Grand-Confeil, porte fur fon habit un furplis fort court, fait d’après une très-ancienne mode. Dans les autres Cantons les Sénateurs font en cheveux longs , ou portent des perruques telles que celles des Parlementaires en France; ils font en noir, avec des ra bats plus ou moins longs. Par-tout le Magiftrat porte l’épée, pour marque du cara&ère de Souverain attaché à fa place. Voici une obfervation qui appartient proprement à M. Ramond, Commentateur àt^A.Tf^illiam Coxe ( 64 ). Il exifte une différence réelle entre les habitans des vallées baffes des Alpes, qui ne font bergers que par choix, & certaines familles d’origine vraiment Nomade, qui font répandues fur les hauteurs voifines. C’eft à celles-ci prin cipalement qu’il faut appliquer ce que M. Rximond a dit du peuple, Autochthone, qui environne les hautes Alpes. Dans quelques (6y ) parties, telles que le haut Vallaïs, (64) Lettres fur la Suifle, tome I, p. 283., 284. Paris, 1781, in-8°. (6j) Çoxe„ ibidem, tome I, p, 254, Ppp 2