DE LA SUISSE. 477 » de FArquebufe , falle commune & très- tranfparenre , -» ou fur la place même, en plein air & au foleil : affù- » rément peu de perfonnes, excepté les gens de la baffe « clafle, profiteroient de la première de ces occafions; »> & pour la derniere on ne l’a pas fouvent à fa difpofition. » Mais pour peu qu’il tombe de la neige, on ne manque »* pas de lier une partie de trainaux, quand même elle » feroit très-incommode, on l’arrange, le tout parce qu’on » eft fur de danfer à fa fuite. Et pourquoi cet empreffement ? » parce que l’invitation paroît jufte, étant approuvée » du ciel & par le Magiftrat ». Mais, comme M. Andréas lui-même l’a obfervé (49) d’après l’avis qu’il reçut de Bâle le 30 Mai 17 66 } on ne vient plus dans cette ville habillé comme les ancêtres dans leurs portraits ; les gens de condition font toujours mis ' à lafrançoife, excepté les Dimanches , où tout Bâlois eft obligé de paroître en noir : Jes Dames y portent des mantilles. M. Andréas dit qu’il n’a vu à Bâle qu’une feule Dame frifée à la Françoi/e. Un article du réglement de la Réformation y après avoir expofé combien il eft in décent aux Dames de fe faire frifer par des hommes, leur recommande d’éviter l’excès de la frifure. Les mafcarades font toujours défendues à Bâle; on peut y tenir des bals ôc y danfer, mais fans mafques, auffi fouvent qu’on le veut ; il y a même depuis quelques années des bals réglés par femaine. On va quelquefois danfer au village du petit Huningue, dans le Canton de B aie y après qu’on a formé auparavant une partie. Au refte , (49) Ibidem, p. z88 & fuiv. Oo o 3.