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DE LA SUISSE. 381 » quer le Code de loix peu confidérable , fans le fe- » cours du droit civil, ni d’aucune autre autorité. Voilà » pourquoi un militaire , qui n’a jamais étudié le Droit, » s’il a l’efprit jufte , juge la plupart du temps aufti bien » & quelquefois mieux qu’un Jurifconfulte. — Le peu- » pie du Canton de Fribourg eft généralement bienfait, & » les femmes belles. La race humaine eft très diverfifiée » en Suiffe ; on peut remarquer en général que les habi- » tans des montagnes font mieux faits que ceux des plaines. » Un travail trop pénible affaiffe le corps & le vieillit de » même. La vie fédentaire eft encore plus nuifible. Les » peuples montagnards, donc le genre d’occupation tient » le milieu entre ces deux extrêmes, ont l’avantage fur » l’un & l’autre ». L’Hanovrien , M. Andréas (24) , qui n’aime pas fans doute la gêne , a obfervé , à fon paffage par Fribourg , que la politeffe des habitans pour l’étranger eft pouflee fi loin , qu’à chaque moment dans la rue on eft obligé de tirer le chapeau. Au refte , comme appréciateur des grâ ces , il avoue que l’on voit à Fribourg des Dames gentilles SC très-bien maniérées. Un Avocat de Paris , Marc Lejcarbot, fit, en i5i8 , les vers fuivans fur le beau fexe de Fribourg. Le lecteur ■e fera pas peut-être fâché de les retrouver ici, quoique le ftyle n’en foit pas fort poétique, le livre (25) , où ils font rapportés, étant devenu très-rare. Après avoir raconté (Z4) Lettres fur la Suiffe, en ty6$, p« 111 » Zurich Sc Wintcrthour, 1776 , in-4. 0 , en allemand, avec fg. Czj) Le Tableau de la Suiffe, p. 6. Paris, 1618 , • Bbb 2