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DE LA SUISSE. 247 Ce tableau ne paroît pas généralement exact. Ce que nous avons dit de i état des fciences & de celui du com merce, détruit fuffifamment plulieurs de ces affertions. On n’adoptera pas aifément le reproche que M.leiîiur- quis d'Argeujon fait aux Suiffes, de n’avoir point les qua lités du commandement militaire. Les Généraux de cette nation, qui ont gagné les batailles de Morgarten , de Laupen , de Sempack, de N effet s , Grand/on, Adorât, Nanci, Dornach, dCc, fur les Ducs d’Autriche, Charles le Hardi, Duc de Bourgone, fur le fameux la Trimouille: les Généraux Suiffes à qui les Hiftoriens du tems don nent la gloire d’avoir fixé les vidtoires de Céri/oles, de Dreux, de Aloncontoury un Colonel, Louis Pfiffer ( 14), qui fauva Charles IX & toute fa Cour à la célèbre re traite de Meaux; lesfervices fignalés rendus par les Co lonels Suiffes ( 1 p) Gallaty, d' Arregges , ôte, aux journées 8Arques, d’Yvry S & fous le régné de Louis XIV , ceux d’un (16) à'Erlach, qui eut le commandement de l’armée de France à la défection du Vicomte de Turenne ; les com- mandemens de la première diftindlion, confiés au Lieute nant-Général , Comte de Zur-Lauben (17), aux Greder, aux de Salis (18), aux de Molondin, ôte, prouvent bien le contraire de l’opinion de M. le Marquis d 1 'Argenfon. Je ne parle pas ici des Officiers Généraux de la nation (14) Planche 203. , (ij) Planche 166. (16) Planche loi, . (17) Planche (18) Planche 102.