DE LA SUISSE. ^ alrtjî quels J'age Fénélon faijoit voyager Télémaque en Egypte, àTyr & en Crete. Au refie , la prévention nationale, une morgue intolérante , un je ne jais quel ton quon afuccé avec le lait fait que fouvent, en quittant Paris, on promette en Allemagne en Italie la même témérité de jugement quon étaloit dans les loges de /'Opéra. M. de Pezai, ai/ift imbu de principes qui lui infpiroient une prévention injujle, eut à mon avis beaucoup mieux fait de t efterfur les bords de la Seine que d’aller parcourir des contrées où P on Je pique d'a voir plus de bon fens que dêjprit. Après avoir rapporté les réflexions du Suifle Penfeur, fur le livre de M. de Pe^ai, je vais commencer le tableau moral de YHelvétie moderne y mais avant que d’entrer dans ce détail, j’offrirai la maniéré dont on apprécioit les Suiffes il y a cinquante ans. Les notions générales prépa rent à une analyfe plus approfondie. Voici ce qu’en écri- voit, en 1736, M. Fleurimont dans un Ouvrage qu’il dédia à M. le Prince de Conti , & qui a pour titre : Chrono logie ( 1 o) des Rois de ï rance , SC Généalogie des cinq Bran• ches de la Maifon royale de Bourbon régnante. L’Auteur (10) Mfc. in-folio en deux volumes, aujourd’hui dans la Eib’iotheque de M. le Baron de Heijf. L’Auteur y donne le Tableau hijlorique, géogra phique &* chronologique de toutes 'es guerres de France, tant au dedans qu’au dehors, depuis l'établijfement régulier de la Monarchie jufqu'en l’année 1756. On trouve dans le fecqnd volume le,plan général de l'Europe, fa force tant par mer que par terre, les plans 8c armoiries des principales villes fortifiées de U France, la paye des troupes, un Traité général de la guerre. Çe manuferit offre des notices générales. très-bien vues ; un abrégé qu’on en feroit, auroit fon mérite, fur-tout fi on y ajoutoit le Précis des événemens militaires ariivés depuis 1736. H h a