a 3 6 , ' TABLEAUX Paris. Il reproche avec vivacité , & même une forte et ai greur à M. le Profejfeur Daniel Behnoujlli , Auteur de lHidrodynamiquE > de ce qùil calcule pour trois bashes ■ par leçon des angles à tous les polijjons de la Républi- • que. Ce font J es termes. La pure honêtetè les lui a-1- elle dictés? mais lui demandera-t-on, qui pourroit/avoir mau vais gré à un Javant du mérite de M. Bernouilli , de ce qiiilfacrifie fes veilles avec tant de défin.téreffement à l'inf truclion de la jeunejj'e ? En continuant texamen des ta bleaux de M. de Pezai , on voit bien qu en partant des bords de la Seine , il s'étoit prémuni de la conviction men tale , qu hors de Paris il ny a point de Jalut , point de goût, ni de délie atejje. Au/Ji, imbu de cette prévention pré dominante , déprime-t-il P un ton tranchant la danfe des morts dont la peinture efl attribuée au célèbre HoLBElN. Mais en revanche 3 il décrit avec complaifance la ftua- tion èC Lintérieur du cabaret des trois Rois. Je continue P examen , SC fobferve jufqu au dernier feuillet de la Re lation de M. le Marquis de Pezai la mêtne prévention., la même partialité. V”oici comment il s*exprime quand U veut deffiner ( J ) le coflume des femmes d’une partie de la SuiJJe. » Un principe , deftruêfeur de la beauté , efl: un vice » dans un Gouvernement ; les Suiffes ont donc grand tort » de défigurer leurs femmes part un coftume auffi baro- » que. Quand le ciel auroit prodigué les tréfors de la » Circailie aux Bâloifes ôc aux Bernoifes , je leur défie- » rois d’être belles avec le rare accoûtrement qui les abâ-