IOI DE LA SUISSE. àZougpar Jean Claufner, &,.en 1781 , un premier vo lume in-12 de l’hiftoire de ce pays , fameux par fes ré volutions & par les mœurs de fes habitans. L’Auteur a écrit en allemand , & a dédié fon Ouvrage au Sénat de Lucerne , fon Souverain. Cette hiftoire recommandable par l’exaditude mérite beaucoup d’éloges ; &. il feroit à fouhaiter que le Clergé helvétique imitât un fi bon exemple. Par les foins & l’a’&ivité du même Curé , il y aura, en 1782, une nouvelle Eglife & Paroilfe dans celle de Schup- fen, qui eft d’un trop vafte circuit, & dont l’accès ne peut manquer d’être incommode à une grande partie des Pa- roilîiens. La nouvelle Eglife fera conftruite fur la fron tière du Canton d’Underwalden, à près de trois lieues de celle de Schupfen. De cette maniéré, augmenteront la culture & la population d’une partie des montagnes de la SuilTe, parce que les habitans ne feront pas obligés de répéter chaque femaine , &c même fouvent à diverfea reprifes une courfe de fix lieues pour s’acquiter des deyoirs de la Religion. Schnorff ( Vautier ), Chancelier de la ville de Bade en Argeu , a donné , fous le nom de Peregrinus Simpli- dus Arnerinus, la guerre civile des Suilfes de 16 j 6. Cette Relation , écrite en latin, eft eftimée ; on l’a inférée dans le Thefaurus Hijlorice Helveticæ. L’Auteur étoit frere de Cafpar Schnorÿ, Do&eur de Théologie , grand-Doyen du haut Chapitre de Bâle, Evêque de Chryfopolis in par- tibus, mort en 1704. Schnorff ( Vautier ) , de Baden dans TArgeu , Chance lier de cette ville municipale , a écrit en latin , fous le nom de Peregrinus Simplicius Arnerinus } la Relation