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.DE LA SUISSE. 9 i dant détaillée dans fes Mémoires (206) fur la SuifTe, im primés à Fribourg en ijpS , & dédiés aux treize Can tons. Mais le dépic qu'il conçut, de n’avoir pas été ré- compenfé de fon travail comme il l’avoit calculé, le porta depuis ( en (207) 1507 ) à traiter de fable l’hiftoire d’un des Fondateurs de la liberté helvétique. Marc Wldler, de Zu rich , Pajieur de Kirchberg, à qui on doic en partie la fécondé édition de la Chronique fuiffe de Stoumpf,, plus fenfible à la gloire des premiers Auteurs de la confédération, que ne le fut le Miniftre Frendlenberger, écrivoit en ces termes, tra duits du latin, auTurgovien Goldafl, qui lui demandoit fon opinion fur Guillaume Tell : «Il n’eft pas étonnant qu’il ne » foie point fait mention de Tell dans les anciens Hifto- » riens; vous connoiffez la barbarie de fon fiecle, & » combien les premiers confédérés (Suifles) étoient en » butte à l’extrême jaloufie des étrangers.» Je conviens qu’Olaus Magnus, Archevêque d’Uplal en Suede, mort ■autant que nous. le favons, cet événement n'a pas été rapporté par aucun Hijlorïen fart ancien. Là - deffus Ijelin cite Tfchudi, Glarian, Stoumpf, Simler, Guillimann 6c. Plantin. Jean-Rodolphe Ifelin a été, dans fes notes fur la Chronique de Tfchoudi, (Tome 1, page i}8 ) plus équitable que fon oncle fur l’hrftoire de Guil laume Tell ; il cite pour garand la tradition générale de la Suilfe, de le témoignage de Werner Schodeler, qui avoit écrit ce fait cinquante ans 8c plus avant Olaus Magnus ; mais ce favant Académicien fe trompe, lorfqu’jl prétend qu 'Olaus avoit emprunté de l’hiftoire helvétique l’aventure de l’Ar- baletrier Tocho ; l’Archevêque d'Upfal en devoit la première notion à Saxo le Grammairren. (zo6) De Rebushelvetiorum, five antiquitatum, lib. Il, cap. XV, p. 302.- 307. Friburgi Aventicorum , 1598 , in -4°- (107) Dans une lettre écrite à GoldajHe vy Mars 1607.