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DE LA SUISSE. 279 Modernes (tome VIII), a fait voir jufqu’où Paracelfe porta fes recherches, & à quelles découvertes elles le corv duifirent. On doit à ce Savant fart de préparer des mé- dicamens par la Chymie , celui de la Chymie métallique, la connoiflance des vertus de Xopium & du mercure, le Syftême des trois Principes; favoir, le fel, le foufre & le mercure, que Bafile Valentin, qui fuccéda à Raimond Lulle, n’avoit fait qu’entrevoir. Il publia les véritables maximes de la Médecine, écrivit fur la Chirurgie, qu’il entendoit très-bien, & fit connoître les principaux remèdes pour guérir toute forte de maladies. Peyer-Im-Hof ( Jean - Conrad), né à Sc/tajj/iaujen en itfyj , reçu Doèleur en Médecine à Bâle en i581, ôc la même année Membre de XAcadémie Impériale des Cu rieux de la Nature à Vienne, Profefleur de Phyfique à Schaffhaufen, mourut en cette ville le 2p Février 1712. On a de lui plufieurs Ouvrages d’Anatomie, de Méde cine très-eftimés. Ils font écrits en latin. Quelques - uns de fes Mémoires ont été inférés dans le recueil des Mif- cellanea Academice Naturce Curioforum. Plateron Platter (en latin Platerus) (Félix ) , né à (68) Bâle eh 1 y36, fils du célèbre Philologue Thomas Plat ter, Vallaifan, qui s’étoit retiré à Bâle, ayant embraffé la nouvelle Réforme, fut reçu Doéteur en Médecine à -Bâle en 1 y 57, créé ReQeur de l’Univerfité de cette ville en 1570, & remplit cette dignité jufqu’en 1606. Il mourut à Bâle le 28 Juillet 1614, fans enfans, ayant vécu 56 (68) Athenœ. Raurica, p, 181, i8r. Voyez aufli le portrait de Félix Plater > à la planche ip$«
