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DE LA S U 1 S S E. 277 Lujîra novem & medium vixit : lujlro ante (65) Lutherum Pojlque tuos lujlro funclus , Erafme J6) , rogos. /IJlra quaterjena Septembres luce fubivit : OJfa Salisburgdt nunc cinerefque jacent. La devife de Paracelfe étoit : Alterius non fit qui fuus ejfepotejl; elle marquoit bien l'indépendance de fon efprir. On voie avec fon portrait l’écu de Tes armes chargé de huit croifettes ,3,2,2k 1 , ayant au milieu un écuflon à la bande, chargé de trois befans. Nous terminerons l’article de Paracelfe par quelques anecdotes (57) qui pourront contribuer à faire encore mieux connoître cet homme original. On fait que Paracelfe voyagea beaucoup, confultant tous les Savans qu’il rencontroit, jufqu’à ceux qui fe fai- foient paffer pour Magiciens. Il acquit de très-belles con- noiflances; mais fa vanité lui perfuada qu’il en favoit plus que tous les Savans de fon tems. Les Magiftrats de Bâle l’ayant engagé, pour un honoraire confidérable, à pro- felfer la Médecine dans leur ville, il s’appella le Docteur des Docteurs. Gravement alfis dans fa chaire à la première leçon qu’il donna, il fit brûler les Ouvrages de Galien Bodenjlein eft nomme fur ce monument le fidele Interprète de Paracelfe ; il mourut en 1577- On fait que Paracelfe aveit appelle l’Alchymie, l’art fpagï- fique, fpagirica, (65) Luther mourut à Isleb en Saxe, le 11 Février 1546. (66) Erafme mourut à Bâle le 12 Juillet 1 $$6. (67) Anecdotes helvétiques, p. 116-np. Dans la première partie des Anec dotes des Républiques, à Paris, 1771, w-8°. C’eft dans les Mémoires manuf- crits de M. le Baron de Zur-Lauben, que l'Editeur de ce recueil intérelfant a puifé la plupart des Anecdotes helvétiques.