Volltext Seite (XML)
a 7 6 TABLEAUX On trouve dans l’édition in-f. de la Chymie de Boër- haave, un Difcours préliminaire fur les faits les plus in- téreffans de la vie de Paracelfe. Ses Ouvrages (62) n’ont pas été tous imprimés; ceux qui ont vu le jour forment trois volumes in-folio, édition de Genève, 1558. Paracelfe , malgré les rêves de fon imagination dé réglée , malgré fon ftyle fautillant, énigmatique , mé rite une place diftinguée parmi les Médecins & les Chy- miftes. Un des plus grands pas qu’on puiffe avoir fait faire à la Médecine, eft d’avoir appliqué la Chymie aux rem& des , corhme Paracelfe l’a fait le premier. On a le portrait de cet homme extraordinaire (63)> gravé par F. Chauveau, d’après l’original peint par Jean Tintoret, on lit au bas: Stemmatè nobilium genitus Paracelfus avorurn Quâ vêtus Helveùâ claret Eremus [64) humo t Sic oculos j fie or a tulit, cum plurïma longum Difcendi fudïo per loca feeït ïter. (61) On en trouve l'énumération dans le livre intitule' : Athenx Rauricce, p. 171-173. Paracelfe enfeignoit que la Médecine étoit appuye'e fur quatre colonnes ; la Philofcphie , autrement la Phyftque, YAJlronomie ; Y Alchimie &C la Vertu, autrement la Religion ; & il pofoit pour fondement de toutes chofes, trois principes, le fouffre, lefel 8c le mercure. (63) M. le Comte d’A lion , Difcours fur la Suifle , p. 88. (64) C’ed-à dire , Einjidlen ; c’ell auffi au lieu natal de Paracelfe que fait allufion l’Epitaphe (*) d’ Adam de Bodenflein , Difciple de ce Chymifle, qu’on voit dans la Cathédrale de Bâle , & à la fin de laquelle on lit ces mots : Non omnia , nec omnes mihi Placuere : quinam ego omnibus! Non omnibus Cous fenex, Nec eremita Spagirus, Nùm tu viator omnibus ! Deo placere cura. Abei. (*) Toniola fiajilsa fepulta niella , P ag,