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DE LA S U I S S E. 26y de la Reine de la Grande-Bretagne, membre de la Société royale de Londres , & de la Société Batave , Correfpon- dant des Académies royales des Sciences de Paris & de Montpellier j a donné à la Haye, en 1778 , i/z-8 0 , Tes Lettres phyjiques SC morales fur les Montagnes ôc fur Xhifioire de la terre SC de l'homme, Ouvrage (4,1) où l’on trouve la defcription de plufieurs Montagnes de la Suilfe. M. de Luc (4?.) a écrit fur beaucoup de fujets de Phyfique, d’une maniéré claire, neuve & profonde. Son Traité de XAtmof- phere, eft un Ouvrage généralement eftimé, - fes Lettres phyfique s SC morales Jur les Montagnes , &c , offrent des points de vue interreffans, des defcriptions agréables, des réflexions juftes, de bons principes, des conféquences liées enfemble, formant un fyftême général, quoiqu’elles ne foient qu’un cannevas d’un Traité de Cofimologie que l’Auteur fe propofoit de donner au Public. Le langage de la raifon y eft mêlé avec celui du fentiment ; l’harmonie qui unit dans la nature les êtres moraux & phyfiques , y çft expliquée & développée , prouvée par des exemples auxquels on ne peut fe refufer. Le Naturalise, le Phyficien, le Philofophe , le Moralifte y trouvent tous l’inftruéUon qui leur eft propofée. M. le Comte d’Albon , qui a ainfi apprécié ces lettres, y defireroit néanmoins un peu plus de liaifon ôc de mé thode. Lullin, dit de Château-Vieux ( Michel } , Syndic de (41) Aujourd’hui en cinq volumes in-8. (42J Difcours de M. le Comte d’Albon fur la Suilfe, p. ha» 1 îi- Tome VII % L1