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16 TABLEAUX Fhiftoire de l’Univerfité de Bâle , dans leurs difcours prononcés à l’occafion des Jubilés féculaires de cette Académie, célébrés en iédo ôc 1760. Voici un tableau de l’Univerfité de Bâle , fait en ï7<5j , dont les traits à la «vérité ne font pas flattés, ôc fur lequel on ne fe formeroit pas , en le prenant à la lettre , une idée jufte de ce quelle eft aujourd’hui ; mais nous avons cru devoir le rappeller aux perfonnes qui connoiflent fon état aêtuei , afin quelles puiffent juger à quel degré il doit lui être appliqué. « On peut » dire que les Lettres ont fleuri pendant long-temps » dans cette ville. Erafme l’a trouvée digne d’en faire » fon féjour favori. Son Univerfité a long-temps pof- » fédé quelques hommes célèbres , ôc d’autres qui par » leur favoir profond, ôc leurs connoilfances étendues , » méritoient de l’être. Les noms de Plater, Zwinger 9 » Hermann , Ifelin y Frey , Fefch , Werenfels , Hof- » mann , Brucker > Buxtorff, Ber 9 Grynæus } Battier , » Gernler , Wettjlein , Staehelin } Roques , ôc quelques » autres feront toujours révérés par les amateurs des » Lettres. Ceux des Bauhin, des Euler, Ôc fur-tout des » Bernoulli feront immortels. Mais quelque fertile au » refte qu’ait été cette Univerfité en hommes célèbres, « elle commence à tomber entièrement ; il ne lui refte » que les deux frères Bernoulli, fils ôc neveux des illu- » lires émules de Newton ôc de Leibnitôc des maîtres » des Maupertuis, ôc des Euler, Meilleurs Ifelin , l’un nori [ceculo fuo tertio experta ejl Academia Bafilienfis, 1760 , in-4. Ce difcours a été traduit en Allemand, » grand