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*56 TABLEAUX n’en efl: aucune qui foit médiocre : mais fes Origines du monde font au-deflus de toutes les autres. Il n’y a pas d’écrits d’une fcience plus vafle. Voyez l’éloge de Gurtler à l’arti cle des Théologiens réformés. Haller ( Albert ) , ou le Grand Haller f né à ( * ) Berne le 16 Octobre 1708, mort en cette ville le 12 Décem bre 1777 j Seigneur de Goumoens-le-Jux & déEclagens } Chevalier de l’Etoile polaire de Suede, fut membre du I . . „ ' J ' ... . * (*) Planche 196. Leu, Dict. hift. de la Suiffe, tome IX, p. 443 *470. On peut voir l’Eloge du grand Haller, par MM. Tfcharner, de Berne, & Fe'üx de Bahkajàr , de Lucerne ; on y trouve le Catalogue chronolo gique de tous fes Ouvrages, qui cft très-confide'rable en tout genre. L’Eloge du même auteur, lu le 20 Odobre 1778, à Paris, dans la fe'ance publique de la Société Royale de Médecine, par M. Vicq-d'Aqyr, Doéleur-Régent de la Faculté de Médecine de Paris, de l’Académie Royale des Sciences, Secrétaire perpétuel de la Société, & qui a obtenu l’ap- plaudilfement général, a été imprimé à Paris en 1778, in-4 0 . ; tous les écrits de M. de Haller y font analyfés avec une fagacité & une précifion dignes du jugement d’un profond appréciateur. M. le Marquis de Condor cet , Secrétaire perpétuel de l’Académie Royale des Sciences , a aufTi fait l’éloge de Haller, avec toute la nobleife qui cara&érife fes Difcours. M. Jean Senebier , de Genève, a de même donné l’Eloge de Haller, imprimé en cette ville en 1778 , in-2. Voici le jugement que M. le Comte d'Allon a porté de ce dernier éloge : (Difcours fur la Suilfe , p. 114 , 125.) a Quoique cet Ouvrage ait en quel- » que forte un air étranger, on le lit néanmoins avec pîaifir. L’efprit de m l’analyfe n’y étouffe pas le feu de l’imagination, & ne deffeche pas le « ftyle. U feroit à fouhaiter que M. Senebier eût peint la perfonne de Hal- 31 1er, Sc qu’il ne fe fût pas attaché prefqu’exclufivement à fes œuvres. Le » public aime à connoître l’homme dans l’Ecrivain; les anecdotes que 3, fournit la vie d’un Auteur, excitent vivement lacuriofité, nous n’exa- 3, minerons pas 11 c’eft par amour-propre ou par malignité. Haller avoit ” trop voyagé ; fa carrière a été trop longue ôc trop brillante ; il avoit