IX O TABLEAUX été exécuté , il fut cependant accepté par les trois Cham* bres , ôc valut à notre Auteur les louanges que lui donne M, Bertrand, dans le Mercure Helvétique. M. de Riva%_ réduifit ce projet en pratique dans fon pays en 1761, fur une aflez grande étendue de marais, dont l’Etat lui avoit cédé la propriété. On aaulïi deluiplufieurs autres projets , tel que celui du defféchementdes Moeres , proche Bun/cerque, qui fut remis à M. le Comte d’ Herouville, &un autre pour les falines de Bex : ce dernier eft une piece achevée} on doit les donner au public pour faire juger de l’étendue des con- noiflances de l’Auteur dans cette partie. On y joindra fa nouvelle méthode pour découvrir la vitelfe des eaux dans la théorie ôc dans la pratique , par le moyen des ofcilla- tions des pendules. Le goût pour les machines ne quitta jamais M. de Rivait chaque jour il en enfantoit une nou velle, & il a laiffé à fes enfans le plan ôc le projet de plufieurs machines très-utiles, mais très - difpendieufes , ôc qui, pour être mifes en exécution, ont befoin d’être agréées d’un Souverain ]qui voulût*en faire les frais. Telles font différentes machines pour élever les eaux fans pompe, par le moyen de la force centrifuge, dont on n’a que des defiins : une machine à-feu Amplifiée, quife voyoità No-, gent en 17^7 dans les jardins de M. de Nugids, du vi vant de M. le Comte de Saint-Laurent ,• il fit diverfes ex périences fur une façon nouvelle de fouffler les glaces de la grandeur de quinze pieds ôc même davantage. Ce projet n’a jamais été détaillé autant que méritoit fon importance/ L’on voit par quelques lettres qu’il étoit en correfpondance avec les plus habiles gens de l’art> pour en recevoir quel-