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DE LA SUISSE. 20 x qui viennent dans le Royaume porter leurs lumières & faire briller leurs talens ; ce fut à cette occafîon qu’il publia un mémoire (^.p) pour fervir de réponfe à celui d’un anonyme qui prétendoit lui donner des leçons d’Horlogerie & qui avoient pour but de décréditer les inventions. Il y traite fo- lidement plufieurs parties effentielles de cet art, Ôc déve loppe les juftes motifs furlefquels l’Académie ôtleConfeü d’Etat avoient appuyé,l’un fes rapports & l’autre le privilège. Il y fait remarquer qu’on ne peut, fans une injuftice criante, lui refufer l’invention de plufieurs nouvelles com- binaifons, qui rendent les horloges plus Amples, plus foli- des, plus juftes & de plus longue durée. Il y prouve par le fait qu’on n’avoit pas de fes connoiflances dans la méca nique , le calcul & l’aftronomie, la jufte idée qu’on en devoit avoir , & que fes adverfaires lui étoient de beau coup inférieurs en toutes ces différentes efpeces de fcien- (49) C’eft de ce Mémoire que l’auteur de l’article Horlogerie dans le Dic tionnaire encyclopédique, p. 509, parle en ces termes: « Nous devons à ces ** habiles Artiftes ( Sully, fameux Horloger anglois,qui vinr s’établir en M France du tems de la Régence, le Bon , Julien le Roi fon éleve, En- » derlin, grand Méchanicien , Jean-Baptifte du Terre Goudron , Thiout l’aîné, » dont le Traité d’horlogerie fait l’éloge) grand nombre de recherches, » 6c fur-tout la perfection de la main-d’œuvre ; car par rapport à la théo- » rie 6c aux principes de l’art de la mefure du tems, ils n’en ont aucu- => nement traité. Il n’eft pas étonnant qu’on ait écrit encore de nos jours » fur cette matière beaucoup d’abfurdite's. Le feul Ouvrage où il 7 ait des ■>= principes, eft le Mémoire de M. Rivai, en réponfe à un allez mauvais => écrit anonyme contre fes découvertes. Nous devons à ce Mémoire 8c à » ces difputes l’efprit d’émulation qui a animé nos Artiftes modernes. Il »» feroit à fouhaiter que M. de Riva^ eût fuivi lui-même l’horlogerie, fes « connoiflances en méchanique auroient beaucoup fervi à perfectionner » cet art». Voye\ le Journal des Savons , Juin 17 fz, p, 170, Sc les Mé moires de l'Académie des Sciences, Tome VU Ce