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ip8 TABLEAUX donc il ne communiqua le fecret qu'à un favant de VAca démie royale des Sciences de Paris , nommé par cette compagnie , pour examiner les horloges de fon invention, que Julien le Roi, fon Antagonifle , s’efforça envain de deviner, mais qui a pu devenir publique depuis l’expira tion des quinze années du privilège qu’il avoit obtenu du Roi. Ii parvint à conflruire une horloge qui n’étoit point fujette aux inégalités dont on vient de parler ; il intro- duiflt cette compofition métallique dans le pendule qui étoit un canon. Et fon effet étoit de relever la lentille précifément d’autant qu’elle avoit été abailfée par l’allon gement du pendule. La route qu’il choifît pour découvrir cet incomparable métal, fut celle de l’expérience & de la combinaifon. Il s’affura des rapports entre l’extenfion des différens métaux , & par leur combinaifon , il parvint à déterminer la qualité & la quantité de ceux qu’il de- voit employer. Cette horloge n’avoit befoin d’être re montée qu’une fois par année, par le moyen de la dimi nution des frottemens , à laquelle il étoit parvenu en imagi nant un nouvel échappement à rocket, tout différent de ceux qui avoient été précédemment mis en ufage,- plus fimple dans fa conftruéHon, fans comparaifon , moins fujet aux frottemens, & qui communiquoit au pendule les forces des roues d’une maniéré plus uniforme. Cette corre&ion fut le fruit de fes expériences , fur la comparaifon des différens pendules , à longue & courte tige, à groffes & petites lentilles. Les tables qu’on a de lui font voir, qu’à l’aide de toutes fes obfervations, il étoit facile de fe dé cider pour les groffes lentilles, qui confervoient leur mouvement pendant très-long-temps, & qui, ayant fix li-