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; > DE FLORENCE, C$ ce volume, qui eft l’ouvrage à’ Agathopode. On peut fe rappcller ce que nous avons dit à ce même article déjà cité fur cette qualification à’Aurifex , &c conféquemment nous ne le répéterons pas ici. Quant à la perfonne que cette pierre repréfente , J. Le Fevre qui l’a ajoutée aux Images des Hommes illuflres de Fulvius Urflnus 3 dans fa fécondé édition, & Philippe Stofch qui l’a inférée parmi fes Pierres antiques, pl. XXXII, croient que c’efliGERMANICUS CÉSAR,dont la phyfionomie croit fi belle 8c fi impofante, que, comme le remarque Tacite dans fes Annales, liv. 11, On ne pouvoit le voir ni l'entendre fans le refpecler, & qui, dans l’éclat que donne la plus haute fortune, n avoit rien du fajle & de l’arrogance ordinaire des grands. Tout à la fois illuftre par les lettres & par les armes, il a traduit le po'ete AratuSy & vengé la défaite de Varus 3 en reprenant fur les ennemis les étendarts que les Romains avoient perdus. L’Anthologie (Liv. i.ch. v.), nous conferve une épigramme de Bafius à ce fujet, que nous allons tenter de rendre dans notre langue, la voici ; Monts au front orgueilleux , fuperbes Pyrénées ! Reines de cent vallons , vous Alpes étonnées , Qui voye% de plus près le Rhin dans fon berceau / Vos flancs ont réfléchi les rayons de la foudre, Qui, par Germanicus lancée, a mis en poudre Les bataillons du Celte, & marqué fon tombeau. C’efl par de telles mains, au dieu Mars dit Bcllonne, Que s’aggrandit ta gloire & s’affermit ton trône. Ce fut fon amour pour les antiques monumens de l’Égypte, & l’attention avec laquelle il les vifita, qui lui attira les foupçons & les craintes dont il devint la viétime. Son oncle craignit qu’il ne fût tenté de fe rendre maître d’une province qui étoit le grenier de l’Italie, 8c qu’il ne fe frayât par là tin chemin à l’empire -, 8c le perfide Pifon l’immola à la haine jaloufe du vieux Tibère. Il vécut trente-quatre ans, mais il étoit encore à la Heur de l’âge quand Epitynchanus fit ce portrait fur cette fardoine. Tome IK. î