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.IV U 0 i OU S offrons à nos Lefteurs , dans îa Statue que nous plaçons fous leurs yeux un de ces foldats vêtus à la îe'gere que les Romains appelioient Vdites. . La halte dont on voit les veftiges dans fa main droite, l’épée qui pend à fon côté, & le bouclier quarré & creufé comme les tuiles faîtières , l’indiquent clairement. Telles étoient, en effet, les armes de ces foldats ,ainli que i’atteltent Cicéron, Tite-Live, Polybe, Denis, & quelques autres Auteurs Polybe y joint le eafque, dont Jean-Antoine Valtinius croit cependant qu’ils ne firent ufage que long-tems après leur création, & il penfe de même , qu’ils prirent le Bouclier rond nommé Parma, & commun aux fantalïîns, au lieu de celui qui fe voit dans cette Statue. Gori n’a pas trouvé de raifon particulière qui ait pu déterminer le Sculpteur à donner à ce loldat l’attitude dans laquelle nous le voyons , & il imagine qu’il n’a cherché qu’à plaire davantage aux Connoifieurs par les difficultés que îa polition qu’il a choifie lui faifoit vaincre. Pour s appuyer dans cette conjeôure, il cite un paflagc de Çuintilien qui, en parlant des Statuaires & des Peintres , dit qu’il eft intérefiant de ne pas toujours fuivre la' route battue ; qu’il eft bon de changer la polition des figures , comme lont pratiqué les Sculpteurs. Jcs plus habiles; que la grâce ne fe trouve pas toujours dans des figures droites, & qu’en leur donnant un autre mouvement, on femble leur communiquer î’aétion. * Cette Statue , ainlï que celle qui fuit, ont e'té tranfportécs des jardins des Medicis à Florence, appeliés communément boboli, dans le Muféum où on< les admire. PLANCHE L X V I L SOLDAT Frondeur, La Statue que nous confidérons en ce moment ayant été reftaurée par un Sculpteur moderne. Il eft difficile de fixer ce qu’a voulu repréfenter, par elle , fou premier auteur. Eft-ce un Soldat ? Quelles étoient les fondions de ce genre