Statues Le Museum De Florence

• Titel: Statues
• Verleger: David
• Erscheinungsort: Paris
• Bandzählung: 3
• Erscheinungsdatum: 1787
• Umfang: 148 S., LXXII Bl.
• Sprache: Französisch
• Signatur: 4 - 0336
• Vorlage: Hochschule für Bildende Künste Dresden
• Digitalisat: Hochschule für Bildende Künste Dresden
• Digitalisat: SLUB Dresden
• Rechtehinweis: Public Domain Mark 1.0
• URN: urn:nbn:de:bsz:14-db-id4929332439
• PURL: http://digital.slub-dresden.de/id492933243
• OAI: oai:de:slub-dresden:db:id-492933243
• SLUB-Katalog: 492933243
• Sammlungen: LDP: Historischer Bestand der Bibliothek der HfBK Dresden
• Sammlungen: Projekt: Historischer Bestand der Bibliothek der HfBK Dresden
• Bemerkung: Unvollständig: Planches LIII, LIV und LXIII fehlen
• Strukturtyp: Band

• Titel: Planche LIII. Bacchante dansant
• Digitalisat: SLUB Dresden
• Strukturtyp: Kapitel

• Titel: Planches LIV & LV. Faune
• Digitalisat: SLUB Dresden
• Strukturtyp: Kapitel

DE FLORENCE. PLANCHE LIII. BACCHANTE danfant. "N O U S avons parlé , dans le fécond volume des Pierres gravées, pag. 92 , de différentes Danfes qu’Athénée, Lucien fit Julcs-Pollux nous difent avoir été inftituées pour célébrer Bacchus : telles étoient la Pyrrique, la Scopienne , la Carienne, !a Cordace , la Sickinnis & \'Emmêlée. On ne peut pas fixer préci- fémënt quelle eft celle que le Sculpteur a voulu faire exécuter par cette Bac chante. Il eft évident que ce n’eft ni la Cordace , ni la Sickinnis, que l'on ns comptoit point parmi les danfes décentes. Ce n’eft pas non plus Y Emmêlée, qui, férieufe, avoit feule obtenu le fuffrage de Platon. Elle paroîtroit le rap procher d’avantage de la Scopienne qui étoit plus paifible ; mais le mouve ment de la main, au - deiïus du front qui la cara&érifoit, ne fe remarquant point dans cette figure, il eft plus limple de croire que l’Artifte a puifé dans fon imagination la pofition qu’il a donnée à fa ftntue, â moins que l’on ne penfc avec Gôri qu'il ait éxïïté, peut-être, une danfe dans laquelle les femmes éîevoient avec grâce, au-dciïus de leur tête, un pan de leur robe, comme le fait cette Bacchante dont on ne fauroit, au furplus, trop admirer la draperie. PLANCHES LIV&LV. FAUNE. Da NS le cours de nos obfervations fur les Pierres gravées du Mufeitm, nous avons fait remarquer qu’aux fêtes Dionyfiales, Bacchus étoit célébré par des hymnes , des cris de joie, le bruit des cymbales & des tambours, les accords de la flutte & de la lyre, les danfes & les jeux, des plaifanteries libres, des mouvemer.sparticuliers du corps, des projetions bizarres de la tête, le bran- diiïement des thyrfes & l’agitation des torches allumées. On a pu voir encore que nous placions au rang de fes compagnons les Faunes , ces Divinités agref- tes , que les Poètes peignoient de même que les Satyres, avec des cornes & des pieds de chèvres, & que les Artiftes ne préfentoient qu’avec des formes purement humaines , à raifon, peut-être , de l’opinion qui les faifoit defeendre d’un Roi des Aborigènes, nommé Faunus. Ces êtres, qui ont donné lieu aux plus profondes recherches & aux vafies conjetures des Sçavans, ces demi-Dieux, dont on croit puifer l’origine du