Statues Le Museum De Florence

• Titel: Statues
• Verleger: David
• Erscheinungsort: Paris
• Bandzählung: 3
• Erscheinungsdatum: 1787
• Umfang: 148 S., LXXII Bl.
• Sprache: Französisch
• Signatur: 4 - 0336
• Vorlage: Hochschule für Bildende Künste Dresden
• Digitalisat: Hochschule für Bildende Künste Dresden
• Digitalisat: SLUB Dresden
• Rechtehinweis: Public Domain Mark 1.0
• URN: urn:nbn:de:bsz:14-db-id4929332439
• PURL: http://digital.slub-dresden.de/id492933243
• OAI: oai:de:slub-dresden:db:id-492933243
• SLUB-Katalog: 492933243
• Sammlungen: LDP: Historischer Bestand der Bibliothek der HfBK Dresden
• Sammlungen: Projekt: Historischer Bestand der Bibliothek der HfBK Dresden
• Bemerkung: Unvollständig: Planches LIII, LIV und LXIII fehlen
• Strukturtyp: Band

• Titel: Planche XL. L'Amour Et Psyché
• Digitalisat: SLUB Dresden
• Strukturtyp: Kapitel

• Titel: Planches XLI & XLII. Un Dieu Praestes Ou Tutélaire. Statue De Bronze
• Digitalisat: SLUB Dresden
• Strukturtyp: Kapitel

io8 LE MUSEUM plus fondé que les autres ; mais il oft'riroit du moins un rapproché plus complet des différentes parties de la fable de Pfyché. Planches XLI&XLII. UN DIEU P R Æ S T E S OU TUTÉLAIRE. Status de Bronze. Il n’eft pas facile de décider ce que repréfente la fuperbe Statue que nous avons fous les yeux. Nous offre-t-elle une Divinité , & , fi c’en eft une, dans quel rang devons-nous la placer? Aucun fymbole, aucun attribut ne peut faci liter nos conje&ures. Plufieurs Sçavans ont cru que c’étoit un Bacchus : d’autres l’ont regardée comme un Apollon : mais cette chevelure courte que I’Artifie a donnée à cette figure ne permet pas de reconnoître l’un ou l’autre de ces Dieux, qui, comme le dit Tlbulle, étoient doués d’une jeunefle éternelle qu’annon- çoient les boucles flottantes de leur longue chevelure. Nous foulcrivons plus volontiers à l’avis de ceux qui claflent la Divinité repréfentée par cette Statue, parmi les Dieux tutélaires que l’on appelloit Dieux Communs, Pères, Publics, Salutaires, Conservateurs, &e. on les nommoit anflr Cnnfentes, & on les regar- doit alors comme étant du confeil de Jupiter. Les Villes les invoquoient comme leurs Dieux particuliers & propices, & dans chaque famille on fe flattoit d’a voir le fien. Cette dernière opinion nous paroît d autant plus vraifemblable, que, de la main qu’il étend, le Dieu femble avoir tenu autrefois une coupe, fym bole des Dieux propices toujours prêts à exaucer les vœux des humains. Au furplus, rien n’eft plus beau que ce bronze. II a la grandeur d’un homme à la fleur de l’âge & l’accord parfait des mouvemens, la pureté des contours, la précifion avec laquelle tout eft rendu dans les plus exaftes proportions, l’ont fait regarder par les Maîtres de l’Art comme un des plus précieux modèles que l’on pût étudier On ne peut pas voir, plus habilement réunies, la vigueur athlétique & les grâces de la jeunefle. Pour en développer davantage les beautés, nous pretentons cetre Statue fous deux faces. Les yeux de cette figure offrent en ce moment des cavités profondes qui annoncent qu’on les avoit fait de pierres fines, que des mains peu fcrupuleufes auront enlevées, ou qui détachées par le tems feront tombées d’elles-mémes. Toute la Statue^pofe fur une bafe de bronze qui eft ovale & fupportée pa r