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L'arbalétrier double H \L{yoyez fig. I et V ), également soulagé par les.fermes horizontales A et B, suit le rempant d’un mur*de refend, sur le sommet duquel il est relié à une petite ferme P, et s’enfourche du pied sur une ferme N qui, dans le même plan vertical, réunit l’un des murs de refend au mur de face. C’est sur cet arbalétrier H K que s’accrochent, à angle droit, les fermettes horizontales Q et D [voyezle plan fig. I), dont l’objet est de supporter le dernier arbalé trier double E. Quant au versant S R G, il se compose de deux ar balétriers et un empanon. La ferme C sert de point d’appui au premier S ( voyez fig. III ) ; le second R, comme il a été dit plus haut, se fixe à boulon sur le champ de la noue; le troisième G, qui aune portée beaucoup plus grande, demande aussi une disposition particulière, dont voici la description ( voyez fig. II) : une ferme T, ancrée dans le mur 00, et se rattachant au mur opposé, sert de support à l’arbalétrier G, coudé en fourchette à son extrémité inférieure, et ancré du haut sur le mur O O. Cet arbalétrier, au lieu d’être droit dans toute sa longueur et de s’élever jus qu’au sommet du mur, se retourne brusquement, à sa partie supérieure, en coude horizontal ancré dans le mur O O; il est soutenu, au dessous du coude, par un lien qui bute sur un sabot encastré dans le mur; la frette qui retient ce lien sert également à relier une autre pièce coudée qui forme le prolongement de l’arbalétrier. Cette solution de continuité de l’arbalé trier G a été nécessitée par la prise de jour ménagée dans cette partie des combles. Des entretoises de travées, qui, sur l’un et l’autre versant, réunissent les arbalétriers et empanons, for ment avec eux des carrés ou parallélogrammes de 1 mètre à 1 mètre 30 cent, de côté, entre lesquels sont logées des Poteries de 0,11 cent, de hauteur sur 0,08 cent, de diamètre, enduites d’une chappe en plâtre qui reçoit une couverture en ardoise. Combles brisés. Les combles brisés ou à la Mansard sont d’un usage assez peu fréquent ; ils avaient été imaginés pour ren dre plus habitables les parties hautes des bâtimens ; aujourd’hui ils ne sont guère employés que comme raccordement à d’autres combles auxquels ils se ratta chent : tels sont ceux du Palais-Royal, récemment construits sur le prolongement des anciens bâtimens. En général, les combles à deux égouts brisés diffè rent peu de ceux à deux égouts simples ; ils varient de structure suivant la destination, la forme et les dimen sions des bâtimens. Le pavillon Montpensier, au Palais- Royal, compris entre deux murs de face, l’un sur la cour, l’autre sur la rue, et distans l’un de l’autre de plus de vingt mètres, est abrité par un comble brisé à deux égouts, dont le sommet est arrondi. Si je cite cette forme de comble assez peu usitée, c’est moins pour chercher à le propager que pour signaler l’heu reuse combinaison qui a présidé à sa construction et qui pourrait être avantageusement appliquée en d’au tres cas. Deux murs de refend [voyez fig. I, pl. 16), parallèles aux murs de face, et séparés l’un de l’autre de 2 mètres 50 cent., servent de supports aux extrémi tés supérieures des demi-fermes de chaque versant. Deux fermes A et B, s’appuyant sur les murs de face et sur les murs de refend et réunies par une petite ferme intermédiaire C, reçoivent le pied des arbalétriers du comble, qui butent, comme sur un entrait unique, sur les talons réservés aux extrémités des fermes ; ils y sont comprimés avec force par deux frettes formant épe rons et scellées à fleur du parement intérieur des murs. Ces mêmes éperons, qui portent un talon, reçoivent la butée de deux jambes de force courbes, dont l’bffice est de raidir la branche inférieure des arbalétriers. Aux points de brisure du comble, deux longues eon- trefiches ou décharges, qui prennent leur point d’ap pui sur les deux grandes fermes, à l’aplomb du pare- mentdesmurs de refend, maintiennent le pli des arba létriers. Si l’on fait abstraction de la partie haute du comble, on voit que ces contrefiches forment avec les branches inférieures des arbalétriers deux fermes complètes, d’autant plus que de chaque côté une aiguille pen dante, partant du point de jonction des arbalétriers et faisant office de poinçon, soutient dans son milieu la ferme plate et achève la figure. La construction de la partie haute se réduit à fort T* peu de chose : parallèlement aux fermes A et B, et dans le même plan vertical, on a disposé trois tirans bout à bout qui sont ancrés sur les murs de refend et qui embrassent les arbalétriers en dessous de la bri sure. A leur point de portée sur les murs, on a fait bu ter deux petites contrefiches retenues par de petites frettes ; elles s’opposent à la flexion des branches su périeures des arbalétriers; enfin, comme rattache des deux murs de refend, on a fixé sur leur sommet une petite ferme qui est reliée aux arbalétriers par deux ancres verticales. Toutes les différentes fermes qui composent ce com ble sont réunies par des entretoises bandées en Pote ries de 0,11 cent, de hauteur et 0,08 cent, de diamètre; celles-ci sont recouvertes d’une chappe en plâtre sur laquelle sont clouées les ardoises. Les fermes de comble sont ordinairement formées d’armatures forgées pièce à pièce, puis réunies après coup; cet usage est généralement adopté; néanmoins il y aurait avantage à les établir, du moins certaines parties, en fonte coulée, ainsi que cela se pratique fré quemment en Angleterre. Il n’a été tenté en France que bien peu d’essais en ce genre, et il serait à désirer que les constructeurs adoptassent dans certains cas ce procédé qui présente une économie réelle. L’une des plus remarquables constructions en fonte est celle du comble du magasin de machines de MM. Maudsley, à Londres, représenté perspectivement, pl. 27. Cette charpente est une des belles conceptions