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Y DE L’EMPLOI «rf- ' DES POTERIES DANS LA CONSTRUCTION DES VOUTES, PLANCHERS, TERRASSES, MURS DE REFEND, CLOISONS, COMBLES, ETC., ETC.; ET DE LEUR COMBINAISON A VEC LE FER. V\\VWVV\Y\\VV\W\V\\W\iV\V\\V\VW\WVV\\VVV\V\V'V\V\VW\V\\\IV\i\WV\\V\\VV\W\V\\VWV\IVVW\IWW.\V\\WVW\VV\XWV\V\V\V\VV\\V\\VVVW\VW\IV\W\ CHAPITRE PREMIER. NOTIONS GÉNÉRALES. De toutes les innovations dont s’est enrichi Fart de bâtir, de toutes les ressources qu’une longue expé rience a mises à profit, il en est que nous devons vive ment apprécier par les avantages immenses qu’elles présentent tant sous le rapport d’une incombustibilité à toute épreuve, que comme obstacle insurmontable à l’humidité et à l’infiltration. Je veux parler des Pote ries employées dans la construction des planchers, murs, cloisons et terrasses, ainsi que dans les voûtes des bâtimens destinés à l’industrie et aux fortifica tions, casernes et hôpitaux militaires. Et comme il n’existe pas, pour ainsi dire, de contrées où ne se trouvent les terres argileuses employées à la confection des Poteries, il en résulte que ces matériaux sont destinés à devenir d’un usage universel par la fa cilité de les établir en quelque sorte sur le lieu même des constructions. Leur analogie, avec tout ce qui pré sente une solidité durable, les fera de plus en plus préférer à tous les autres matériaux qu’ils auront rem placés; car on ne tardera pas à reconnaître qu’il résulte de leur réunion des surfaces éminemment résistantes, incombustibles et imperméables. Il serait difficile de bien préciser l’époque à la quelle ces matériaux furent employés dans les cons- ^ tructions modernes ; jusqu’ici, on en a trop peu fait usage, pour que les constructeurs en aient exactement recherché l’origine. * Tout ce qu’il est permis detablir, c’est que les Ro mains employèrent ce mode de construction dans les dépendances de quelques uns de leurs temples et de leurs fabriques; ils se servaient à cet effet de vases al longés ou amphores, dont ils supprimaient le col ou le piédouche ; il en a été trouvé quelques vestiges à Rome et dans les ruines de Pompeï et d’Herculanum, lors des fouilles qui furent exécutées en 1825. On aurait eu lieu de s’étonner en effet que ce peuple, appréciateur si éclairé de tous les arts libéraux, n’eût pas cherché à adapter aux diverses combinaisons de monumens et même de maisons particulières ces prin cipes de constructions secondaires si bien en harmo nie avec les constructions principales dont la hardiesse et la solidité séculaires servent encore de règle aux ar chitectes de notre époque. Mais les Romains ne sont pas les seuls qui aient mis ces matériaux en usage : les Indiens aussi les appro priaient à leurs constructions. Selon quelques voya geurs, tous les plafonds des dépendances du tombeau de l’Owliat ( autrement dit cellules destinées au loge-