— 315 — verront seront reconnaissants à MM. Juncker de leurs pa tients efforts et se réjouiront avec nous du progrès immense que vient de faire une branche de notre art décoratif qui était restée jusqu’ici si fort au-dessous des autres. ji Tia.@7tvs.@7tv@ s7t^t*7KstïyKaÆy?^,ÆyKaa/KaÆ7K9ÆKatî^Æl\*\ V VE A. CADART 56, BOULEVARD HAUSSMANN, 56 ’eau-forte moderne prend d’année en année un développement plus considérable et plus visible. Les maîtres romantiques qui avaient provoqué sa renaissance passent à l’état de classiques. L’éclat artistique de la France s’en accroît. Nos voisins recherchent avidement ces feuilles, confidentes du génie de Delacroix, de Paul Huet, de Célestin Nanteuil, de Leys, de J.-F. Millet, de Charles Méryon. Nos contempo rains eux-mêmes voient publier de leur vivant le catalogue de leur œuvre. En même temps, les revues d’art françaises et étrangères offrent à leurs abonnés des eaux-fortes de plus en plus importantes, comme travail et comme dimensions. Les notices des grandes ventes de tableaux anciens ou modernes, ne sont plus distribuées qu’ornées de reproductions nom breuses et faites pour exciter la curiosité des amateurs. La plus grande partie de ce succès revient à la maison Cadart, qui, par les œuvres qu’elle a su rassemblera formé un véritable centre, une école de gravure à l’eau-forte, dont les travaux sont appréciés à l’étranger autant qu’en France même. C’est surtout une très belle publication annuelle, un album paraissant régulièrement depuis 1874, qui a fait la juste réputation des eaux-fortes de la maison Cadart. Elle à fait connaître au public nombre d’œuvres originales par