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— 274 — succès de l’ouvrage parmi les gens du métier, comme parmi les artistes, qui sont unanimes à apprécier l’abondance, la précision, la clarté des informations. Les mots, en plus grand nombre que dans aucun autre dictionnaire d’architecture, sont définis avec la plus grande clarté et comportent, suivant leur nature, soit une démons tration technique d’une irréprochable précision, soit une exposition historique ou esthétique. Dans ce dernier genre, nous signalerons les mots qui se rapportent aux différents styles d’architecture, lesquels réunis pourraient constituer presque un traité séparé. Mais une démonstration, quelque claire qu’elle soit, risque de n’être pas comprise, si elle n’est appuyée d’un exemple. En matière d’art surtout, rien ne peut remplacer l’enseignement par les yeux; et si celui qui est déjà instruit en éprouve le besoin, à plus forte raison comprendra-t-on pourquoi l’homme du monde ne saurait s’en passer. M. E. Bosc a donc fait lui-même et intercalé dans le texte des dessins d’une exécution nette et ferme, qu’il suffit de regarder pour comprendre et avoir appris ce qu’il démontre. Une attention toute particulière a été apportée à la par- tiz juridique de l’ouvrage, si importante pour les architectes, pour les propriétaires, et tous les constructeurs en général. Les textes principaux des lois et ordonnances qui régissent les bâtiments ont été indiqués avec soin, ainsi que les opi nions des auteurs qui les ont commentés et les décisions de la justice civile ou administrative qui en ont fait l’applica tion, vérifiées scrupuleusement, et citées avec renvoi aux grands recueils oü elles figurent. La céramique japonaise, par S. A. Hudsley et J. H. Bo- wer, est dû à la plume de deux auteurs anglais des plus compétents en la matière, et répond à un courant du goût artistique particulier à ces dernières années. Contenant un essai sur l’art japonais en général et une étude historique et descriptive sur les diverses productions de la céramique au Japon depuis les temps reculés jusqu’à nos jours, cet ouvrage est embelli et éclairé par seize planches en couleurs, or et argent, et seize planches en autotypie et photolithographie exécutées sous l’habile direc tion de M. Racinet, passé maître en ce genre d’illustrations.