COMPAGNIE COLONIALE ig, Avenue de l’Opéra, ig 'usage du chocolat est entré absolu ment dans nos mœurs. Toutes les familles emploient ce délicieux aliment, et le chiffre de la consommation du cacao est devenu considérable. Nous ne nous plaindrons certes pas de cette extension. Nous voudrions au con traire que le chocolat fût apprécié de plus en plus et qu’il étendit à toutes les classes de la société ses bienfaisants effets. Mais nous sommes malheureu sement obligés de constater que les denrées qui servent à la fabrication de ce produit si utile sont souvent avariées, souvent même falsifiées. Des fabriques de sophistication savante débi tent à bon marché un prétendu chocolat, aussi mauvais au goût que funeste à la santé. Or, ne l’oublions pas, le cacao est une substance dont les médecins ont reconnu la propriété pour le traitement des convalescents et souvent même des malades. Parmi les aliments reconstituants et fortifiants, le chocolat tient le premier rang; il importe qu'il soit donné au public absolument pur de tout mé lange. La pureté des produits employés, la consciencieuse fabri cation, telles sont les conditions que la Compagnie colo niale a la conviction de remplir. A notre avis, elle les remplit parfaitement. Nous avons sous les yeux le rapport de MM. les médecins de la Faculté de Paris, qui ont « examiné, au point de vue hygiénique, l’ensemble des dispositions .prises par la Compagnie coloniale pour sa fabrication 1 . » Ces médecins éminents ont constaté que, dans les beaux ateliers de la Compagnie, tout concourt à la supériorité des produits que cet» établissement offre aux consomma-