CHARLES CHAMPIGNEULLE PEINTRE VERRIER A PARIS HORS CONCOURS PARIS 1878 q6, rue Notre-Dame-des-Cliamps, g6. a réapparition du vitrail dans les monuments profanes et les appar tements modernes a été la consé quence des deux mouvements du goût public vers la polychromie d’une part, et d’autre part vers les formes archaïques de l’ameublement. Comment pourrait-on commettre un tel solécisme que de laisser à ses fenêtres des vitres inco lores, lorsqu’abandonnant les styles Louis XVI, Louis XV, Louis XIV, on remonte le cours des âges jusqu’à l’époque de Henri II, quand on ne la dépasse point pour rechercher et reprendre les formes gothiques? Pourquoi ne cherche rait-on pas, en la décomposant au moyen de verres co lorés, à multiplier les jeux de la lumière blanche du so- leii, quand ta lassitude d'une lourde et fastidieuse mono chromie, se traduit partout et à tout propos, par l’emploi des étoffes et des bibelots aux colorations intenses de l’ex trême Orient. Depuis de très longues années, on ne voyait plus de vitraux que dans les églises où, bien souvent même, les éclatantes verrières du moyen-âge était remplacées par des grisailles, répandant un jour froid et blafard, lorsque le mouvement romantique remit en honneur la couleur et la lumière. Vaillamment repris alors par Maréchal de Metz et par M. Champigneulle père, la tradition des peintres verriers des xu e , xm°, xiv% xv e , xvx e siècles semblait avoir été interrompue avant d’arriver à eux. M. Charles Champigneulle suit très brillamment leurs traces.