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VII et Ton trouvera que leuvs auteurs se sont fait un plaisir d’etudier le ea- ractere, les moeurs, les coutumes, et le degre de culture ou de barbarie des peuples parmi lesquels ils out vecu. Pour parvenir a les connoitre r il n’est point d’etre indifferent, et sous cerapport, 1’höte, le postillon, le roulier et le mendiant meine excitent et reclament toule l’attention de 1’ observateur- v ‘ ''?* _ . J l . - j - • - ■ , ' • C'est principalement snr les personnes qui n’ont point quitte leurs foyers, que les relations des voyages font une profonde impression; et le sentiment du plaisir ne se peinl jamais sur leur visage avec des couleurs plus vives et plus energiques, que lorsqu’il y est question de l’homme. Le penchant, qui nous entraine vers nos semblables, est toujours celui qui domine dans nos coeurs. * r . - v • • v . Pour ajouter ä ces plaisirs, et angmenter la somme de nos connois- sances, il s’est etabli, parmi les peintres, les graveurs et les gens de lettres, une emulation, dont les suites sont d’autant plus lieureuses, qu’ elles conduisent plus surement au but desire. I>ans cette occasion, conmie dans rhistoire natui-elle, le secours de ces artistes est si necessaire aux auteurs, qu’on pouiToit avancer qu’il leur est indispensable, puis- qu’il est vrai, que la vue contribue infiniment ä nous faire prendre des objets une notion bien plus juste, que les descriptions les plus claires et les plus exactes. L’ouvrage, qui, depuis peu, a paru dans la librairie de Baumgartner, sous le titre de Coutumes, Moeurs et Costumes des Chinois merite avec raison d r etre distingue parmi les productions de ce genre. Il y en a bien peu qui puissent lui etre comparees, et parmi celles-ci il en est encore tres-peu qui l’effacent. 7\ussi ce libraire encourage par les fuffrages que cet ouvrage a reunis, et persuade que le public ne verra pas avec moins de curiosite et d’ interet des details sur une nation trop peu