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AVANT - PROPOS, Xl est constant que Pope a eu raison, quand il a dit que, pour l’homme en general, l’etude la plus essentielle etoit celle de 1’ liomme. II eüt, cer- tes, du ajouter, qu’elle est aussi la. plus interessante. Pour s’en convaincre,il sufiit de consulter les voyageurs: car, soitqu’on lise les voyages de ceux de nos petits-maitres qui se deplacent pour suivre letorrent, ou ceux de Tliümmel *), de Cook**), de Vaillant ***) et de nos clianoines ****), qu’ on lise en un mot tous les voyages quelconques, *) Tourmente d’une Lumeur noire,- M. Thiimmel se mit dans la tete d’entreprendre un voyage dans Jes provinccs meridionales de la France, desquelles il a fait une des- cription poetique, teile qu’on devoit l’attendre d’un komme , dont le pinceau rend toujours avec des traits de feu les objets, qui. frappent son imagination vive et ardente. » **) Les trois expeditions, aussi difficiles que dangereuses, que ce celebre navigateur a entreprises , dans l’espoir d’ajouter de nouveaux pays aux terres dejä connues, il- lustrent la nation angloise en meine temps qu’elles immmortalisent ce graud liomme. Apies plusieurs mois du plus dur esclavage, Vaillant s’eloigne des cotes d’Alger, emportant vingt medailles d’or encore inedites. Menace de retomber entre les mains d’un corsaire, qui donne la chasse au vaisseau qui le rapporte, notre an- tiquaire plus occupe de son tresor que de sa vie, avale les medailles. Un coup de vent le delivre du corsaire,- et Vaillant aborde sur les cotes de France, oü la force de son temperament le sauve du danger imminent, auquel le desir d’enrichir les Sciences et sa patrie de ces monumens d’liistoire, l’avoit expose. p our se conformer aux Statuts de leurs cbapitres, les chanoines allemands sont obliges de faire un voyage en Italie.