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25 teroü ä parier ä leurs chevaux pour les etffciter. . Corm’ne les notres, leS posti- lons russes ne sont pas distingue's, par un cor, niais seulement par une clo- chette de me'tal attachee ä un soi-disant arc. ; Souvent dans la Russie, proprement dite, on trouve de quoi manger a la poste, mais jamais on n’v trouve des lits; c’est pourquoi l’on- doit en apporter un avec soi, et l’on a cette facilite', meine dans les petits chariots de poste (Kipitki). On peut coucher dans ces chariots, et dans les lorigs voyages, y porter, en petit, tous les ustensilles d’uri nienage. Dans les pro- vinces recule'es de Russie rien n’est plus che'tif que les bätimens destiriCs aux postes; suppose' toutefois, qu’on puisse appeler bätimens des retraites creuse'es dans la terre (Semlanld) , pour y loger les postillons et le commis, Charge de verifier les billets de poste, Ct de tenir les contptes. Ces dernie- res places sont en partie occupe'es par des Cosaques, aüxquels cc Service’est compte comme Service militaire, et en partie affcrme'es. Les fermiers (Ot- kuptschik) sont tenus d’entretenir une quantite de'termine'e de postillons et de chevaux avec leurs harnois, moyennant le prix fixe' par les re'glemens (Prakonn), et une certaine fomme que leur accorde le Gouvernement. Mais revenous ä notre courrier. L’Empereur vient de lever un corps de chasseurs compose' d’ofliciers et de sergens, uniquement destine's a lui servir de courriers. Leur uniforme est vert clair, paremens, revers et collet rouge. Dans tous les temps, il faut qu’on tienne prete pour eux, ä chaque poste, une voiture attele'e de trois chevaux (Troika). Ils vont sans relache au grand galop, et il n’est pas rare qu’un courrier russe fasse cent milles d’Allemagne en 48 heures. Aussi est-ce un grand plaisir de voyager dans un pays, ou, pour de'signer la lenteur de la marche, les voituriers disent; il va comme un voiturier allemand. Russen Utes Heft, D