Planche XX XVIII. Il n’est pas diflicile de s’imaginer, que dans une ville comme St.-Pe'te'rsbourg, il y ait une grande quantite' de persormes des deux sexes, qui fassent le me'tier de fripier. Mais une particularite' que nous ne devons pas oublier, c’est que les gens du conimun, qui ont quelque chose ä vendre, vont l’apporter eux- menies au marche', oii ils attendent des acque'reurs, qui se pre'sentent ordinai- rement bientot. Faute de fonds assez conside'rables, les fripiers n’ont presque jamais de eommerce ä eux. C’est pourquoi ils ne font que vendre en Commission, quand ils sont assez heureux pour avoir gagne la confiance des gens. La fri- piere, repre'sente’e sur cette planche dans un costume si bizarre par sa bigar- rure, porte un uniforme complet d’odicier, et quelques autres efiets de prix. Mais de tout cela, il paroit que les bottes sont le seul objet, qui ait donne dans l’oeil au recrue, repre'sente’ avec notre fripiere.