Planche XXXII. Eloignons. nous bien vite, je vous prie, de cette scene, car plus je la considere, plus eile me donne de I’humeur. Peut-etre est-ce, ä cause que mille niaise- ries aussi frivoles, aussi impertinentes doivent, pour ainsi dire, conduireles hommes a des tromperies de ce genre. Qu’arrive-t-il ensuite, quand ces mauvaises semences ont de tous cote's jete' des racines dans le coeur; On crie, — mais sur quoi crie-1-on ? je n’en sais rien. Vous devez jusqu’jci avoir remarque', qu’il n’y a que bien peu de gens de profession, qui ne courent pas dans les rues, pour offrir leurs Services ou leurs marchandises ä ceux qui peuvent en avoir befoin. Vous serez par conse'- quent moins surpris, quand vous apprendrez, que les tonnelliers annoncent leur passage, par des cris, encore plus perqans que les autres rasnoschtschiki, ils portent avec eux tout l’attirail de leur me'tier, et si quelqu’un a besoin de faire re'parer quelque baquet, quelque futaille, ils le font sans quitter la place, et passent outre. Un vannier, charge' d’ouvrage de sa faqon, vient droit ä notre tonnellier.