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- — — XX - connue, s'est-il fait un plaisir de faciliter ä M. Geissler l'dxecution de son plan. Cet artiate plein de talens, qui a passe plusieurs annees eri Russie, et accompagne, en qualite de dessinateur, Mr. Pallas, Conseiller d’Etat, dans le voyage qu’il entreprit en 1793 par ordre et aux frais de la Czarine, s’est amuse pendant son sejour a Saint-Petersbourg ä dessiner les colpor- teurs, et les regrattiers espece d’hommes toute particuliere. Sachant bien que la civilisation est parvenue a faire, pour ainsi dire, un seul peuple des pre- mieres classes de tous les etats, et voyant que les dernieres de la nation russe etoient fort peu connues parnii nous, M. Geissler, pour donner quelques traits du caractere national, s’est decide ä publier les dfessins dont il avoit enriclii son porte-feuille. Pour rtiieux atteindre son bttt, .et ne pas rendre son ouvrage trop eher, enle grossissant, il a groupe dans cliaque plancbe plusieurs figures, dont la plupart nous paroissent tres-caracteristiques. > Ce n’est peut-etre pas tant ä ma mailiere de decrire, qui jusqu’a ce jonrn’a pas paru deplaire au public, qu’aux obfervat'ioris, que le li- braire savoit que j’avois faites pendant mon sejour en Russie, que je dois d’avoir ete Charge de la partie litteraire de cet ouvrage. Sachant que je m’etois fait une maxinie de ces mots de Terence: .. ( -■ ' . -V . . Ilomo sum, humani nihil a me alienum esse puto, JiSi> XU *2 - "0 . C * . ./i .I.'jZ j] il&n tgliölIBulia. '7TV1 il s’est imagine, que je devois, comrne je l’ai toujours fait dans le vrai, avoir vu avec le plus grand interet mon semblable, dans toutes les con- ditions, et sous tous les costumes, et que, par consequent, j’avois du remarquer bien des clioses, qui echappent ä des voyageurs superficiels, ou qui ne se produisent que dans ce qu’on appelle la bonne com- pagnie. Cette introduction, sufiira, je crois, pour mettre le lecteur ä merne de profiter d’un ouvrage, en faveur duquel mon intention n’est pas de * *