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ASIE BIJOUTERIE ORIENTALE. N° 1. Tcliaprass. Agrafe de ceinture en vermeil ; filigrane sur fond repoussé ; dix-septième siècle. — Cette agrafe est en deux parties inégales ; le sujet du milieu appartient à l’un des côtés, et la solution de conti nuité qui existe entre les deux sert d’articulation. N° 2. Epingle, en forme de palme indienne, en filigrane ajouré; travail persan. N 08 3 et 4. Tcliaprass de ceinturon ; travail ancien. N° 5. Fragment de guerdqnlik. Ce collier est en filigrane d’or. Il est composé d’une suite de plaquettes articulées, ayant chacune un anneau mobile supportant une autre plaquette en filigrane ajouré, qui a forme de la palme indienne. (Ce type est fort répandu, et la Juive de Jérusalem a, sur sa robe brodée d’or, des palmes indiennes.) N° 6. Ornement de suspension pour un poitrail de cheval ; bijouterie turque. Le grand croissant est en os, enveloppé de métal au milieu et à ses deux extrémités. Des grenats ou des perles de verre étaient la déco ration. Le jeu des pièces suspendues à des chaînettes ou à des an neaux mobiles produit un bruit métallique qui est de goût général en Orient. On les trouve en un grand nombre de bijouteries. N° 7. Boucle d’oreille dont les pendants mobiles sont ciselés ; type arabe. N° 8. Boucle d’oreille, en filigrane ajouré. N 08 9, 10, 11 et 14. N° 9. Bague en argent. — N os 10 et 14. Boucle d’oreille et fragment de collier, même parure, également en argent. — N° 11. Autre frag ment de collier rayonnant de même matière. Ces bijoux sont de ca ractère rustique. Les petites boules de la bague, comme celles des colliers et des boucles d’oreilles, sont des grelots que la marche fait résonner. N° 12. Bijou de suspension, avec pendants mobiles se terminant en perles de corail, ayant figure de fleurs ; travail persan. Ces sortes de bijoux, comme le n° 20, se suspendent aux coiffures principalement. N° 13. Boucle d’oreille, aux pendants mobiles composés de perles fines et de perles et de corail ; ces pendants tombent droit. N° 15. Halhal. Bracelet en or, servant aussi d’anneau de jambe ; les boules qui y sont suspendues sont souvent des grelots. N° 16. Guerdanlile. Fragment de collier dont le motif central est une turquoise de forme irrégulière, maintenue dans une sertissure en griffe, et contenant une inscription arabe en intaille. La rangée supérieure de chaque ornement formant le collier est en forme d’S ; la suite des motifs se relie par de fins anneaux à libre jeu; la double crosse ciselée est surmontée d’une perle blanche fixée sur une petite rosace; en bas, de délicats anneaux mobiles supportent, tantôt des plaquettes en filigrane ajouré ayant la forme de la palme indienne, ou d’autres plaquettes à contour symétrique, tantôt une espèce de corolle en- tr’ouverte d’où sort une perle blanche. Ces fins pendants se retrou vent exactement les mêmes dans le collier suivant, qui est, comme celui-ci, un exquis travail persan. N» 17. Ce magnifique guerdanlik se compose d’une suite de pierres, d’agates précieuses, de forme elliptique régulière, serties en griffes, et con tenant chacune le nom d’un iman. D’autres pierres, de même nature et de forme semblable, montées de même, mais de dimensions moin dres, sont disposées en pendants, parmi les filigranes et les perles. La fabrication du n° 16 et de celui-ci remonte au seizième siècle. N° 18. Fragment d’un collier de caractère rustique, formé d’une suite de motifs semblables en argent doré, suspendus chacun par un double anneau à un cordon de laine. Cet ornement, dont le corps est hexa gone, a l’une des formes des bijoux beaucoup plus grands dans les quels, en Egypte, on renferme des amulettes.