ont une coiffure moins haute et le front plus découvert que les dames de qualité. Beurundjule fermé au cou par une petite broche ; robe et long ferecljé en étoffe de l’Inde ; jupe unie ; haut-de-chausses. — Ceinture avec tclmprass orfèvre. — Babouches. N° 12. Danseuse publique. toman en y apportant cependant quelque peu de fantaisie. Leur vê tement de sortie est 1 eferedjé à large yalca (voir les n‘ >s 2 et 3) ; mais elles ne vont pas jusqu’à se cacher le visage; un châle de l'Inde enve loppe seulement le coquet turban brodé. N os 9 et 10. Tschenguys, baladins grecs appartenant à différentes troupes de musiciens. N° 9. Bonnet conique surmonté d’une houppe ; djamadan, gilet croisé et tchepJeen, veste à manches tailladées ; ces deux pièces sont ornées de fines broderies. Petit châle de l’Inde couvrant les épaules et flottant autour du corps ; chalwar à larges plis ; châle épais serré à la taille. Souliers à boucles. N° 10. Bonnet conique ; yelelc, gilet droit tailladé sur les côtés ; salta, veste sans manches ; châle en ceinture ; chalwar ; babouches. N° 11. Femme esclave, costume d’intérieur. Turban à houppette après lequel viennent s’attacher les nattes des che veux (voir n° 7) ; les femmes des classes inférieures, comme celle-ci, Ces danseuses, la plupart femmes de musiciens mahométans, se rendent dans les maisons particulières où elles exécutent leurs pas, seules ou deux à deux. Les grands ont leurs danseuses privées. Turban enveloppé d’un voile qui ne couvre qu’à moitié le visage ; yelelc, gilet droit ; salta, veste sans manches ; ceinture avec tclmprass sur un châle enserrant la taille ; espèce de casaquin dont les plis, fran gés et disposés en rotonde, s’épanouissent sur une longue jupe à galons également frangés. C’est ainsi vêtues, tenant des castagnettes à la main, les yeux tantôt languissants, tantôt étincelants, que ces femmes se livrent à ce qu’il y a de plus varié et aussi de plus libre en fait d’attitudes. Le ventre de ces danseuses est parfois découvert, comme l’a montré M. Gérôme dans un de ses tableaux. Voir, pour les figures et le texte, l’ouvrage de d’Olmon : Tableau général de l’empire ottoman ; Paris, 1790 , Didot, éditeur.