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f v ., ‘1 ikto *}$3ï>6ô&8fc ramenés dans la ceinture et découvrent ainsi la courte tunique en étoffe de l’Inde. Chahvar enfoncé dans les bottes de maroquin. Cet officier de l’intérieur tient un bâton à crochet où est suspendue une riche aiguière en or ciselé. N» 12. - Coiffure du dilsiz ou muet. Il y a toujours un muet à la porte du cabinet du sultan, lorsqu’il est en conférence avec le grand-vizir ou avec le muphti. Les muets portent le yelken, bonnet brodé en or et orné sur le côté gauche d’un petit appendice horizontal. Ils s’expriment par des gestes rapides, et ce langage est familier aux gens du palais, aux dames du harem, au sultan lui-même, qui d’ailleurs ne fait ordinairement que des signes de la main pour donner ses ordres à ceux qui l’entourent. Le grand-vizir et les pachas gouverneurs de provinces sont les seuls qui puissent avoir des muets à leur service. N° 13. Tschavousch, musicien. Talcie de coton orné de deux longs rubans et entièrement couvert par un yelken brodé dont le fond a la forme du croissant. Tchepleen, veste courte à manches tailladées montrant les brassards brodés. Orta-cous- chak, veste longue, fendue sur les côtés. Cafetan en étoffe de l’Inde. Babouches. N” IG. Capoudji-baschi, premier capitaine des huissiers et maréchal de la cour, vêtu du usth-kurby ou habit de cour. Dans les grandes solennités, le capoudji-baschi exerce les fonctions de maréchal de la cour ; il tient à la main un bâton d’ordonnance garni de lames d’argent. Lorsqu’un ambassadeur étranger est admis à l’au dience du souverain, c’est par ce dignitaire qu’il est introduit. Talcé, long bonnet de drap. Usth-kurby consistant en une robe de drap d’or, fourrée de zibeline, à manches pendantes, et en une veste de satin blanc. N° 18. * Capoudji, huissier du sérail. Ces huissiers, au nombre de huit cents, gardent les deux premières por tes du sérail. Quarante d’entre eux sont postés à l’entrée du harem, station des eunuques noirs ; ceux-là deviennent alors les subordonnés du kizlar-agha. On les distingue des capoudjis par le nom de baba et leur capitaine porte le titre àiagha-babassi. Paschaly-cawouk, calotte brodée et recouverte d’un voile de mous seline retombant carrément sur les épaules. Cafetan en étoffe de l’Inde. Pelisse fourrée à larges manches. Bottes de maroquin. tschocadars (officiers de l’extérieur). N° 4. Iskemlé-agha, officier du tabouret ou porte-tabouret. Cet officier, choisi parmi les plus anciens des capoudjis ou huissiers, suit partout le sultan, avec un tabouret garni de lames d’argent où le prince pose le pied pour monter à cheval et en descendre. Paschaly-carvouk, turban. Cafetan à pans relevés dans une large ceinture en châle de l’Inde. Tunique rayée. Les Tschocadars ont en hiver des robes de drap et en été des habits de toile blanche ou de camelot. Ils portent tous des bottes de couleur jaune, rouge ou noire. N° 11. Coiffure de tchantadji, porte-sac. Le nom de cet officier vient du tchanta, sac de maroquin brodé, rempli de monnaies d’or et d’argent qu’il porte à la suite du sultan. Uskief, bonnet long, richement brodé, sur un takie orné de deux pen dants. N° 14. Khass-akhorlu, sous-écuyer, palefrenier du palais. Au nombre d’environ six cents, ces serviteurs sont sous les ordres du mir-akhour-ervel, grand écuyer. Bonnet de feutre, coiffure des Turcs dans l’ancienne monarchie. C’est sous Soliman I er que les turbans blancs furent d’un usage uni versel et que l’ancienne mode du bonnet de feutre fut abandonnée aux officiers des classes inférieures du sérail. — Cafetan à pointes relevées et passées dans la ceinture. Tunique rayée. Chalwar. Bottes de maroquin jaune. Ces exemples proviennent des figures dessinées par Barbier l'aîné principalement, pour l'ouvrage de Mouradja d'Ohsson, Tableau de l’empire ottoman, auquel nous avons également recours pour le texte. -SH2H©-