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chaînettes et de piécettes ; larges boucles trop lourdes pour être sou tenues parles oreilles, passées dans les fausses nattes; collier de corail brut et de grosses perles de verre ; bracelets en argent, en métal blanc ou en cuivre ; larges boîtes dans lesquelles sont conservés les Jcheurouz (talismans) ; tubes pour mettre le hoheul; plaque d’argent filigranée sur la ceinture ; bagues. Quelques-uns de ces bijoux se retrouvent dans le n° 2, costume d’intérieur. N° 4. Femmes de la tribu des Beni-Saad. Écharpe de soie enroulée sur les faux cheveux ; long voile ; malhafa, robe et ghamma, manteau. L’une de ces figures reproduit les exemples de bijouterie indigène que l’on rencontre dans la parure des femmes de Touggourt. N° 5. Négresse au service d’une femme maure : bonnet avec frontal à pende loques ; voile et gandoura sans manches. N° 6. Lalla de Biskra. L’attitude gênée de ces femmes, posées par un photographe, s’explique par le peu d’habitude qu’elles ont de s’asseoir autrement qu’en s’ac croupissant , la coutume générale étant, comme on le sait, de s’asseoir les jambes croisées sur un divan ou sur un tapis. Frontal courant obliquement dans un turban ; à ce turban sont atta chées plusieurs chaînettes encadrant le visage ; larges boucles en argent suspendues aux fausses nattes ; manteau fixé sur les épaules au moyen d’une attache reliée par deux grosses broches ; tunique et robe; colliers de corail et de perles de verre; bracelets en argent; bagues ; longue chaîne terminée par une boîte contenant les talismans ; anneaux de jambes et babouches brodées. N os 7 et 9. Groupe de femmes de la tribu des Ouled-Naïl, Arabes nomades. Les filles des Ouled-Naïl sacrifient toute pudeur au but de se faire une dot. On les rencontre dans les principales villes du Sahara, notamment à Biskra. Mouchoir doré retenant un voile de mousseline blanche qui les drape par derrière; énormes tresses de laine noire simulant les cheveux ; grands anneaux d’argent passés dans ces tresses ; robe atta chée avec des broches et des chaînettes d’argent ; ceinture de laine ; colliers d’ambre et de corail ; au poignet et à la cheville, des anneaux en argent et des bracelets de verroterie. N° 8. Femme kabyle parée de ses bijoux et portant le costume de la montagne. Icliaoun, coiffure, ornée du thacebd, diadème en argent garni d’émaux et de corail ; zerouoïar, grands pendants d’oreilles ; gandoura à manches courtes; manteau maintenu par les ibesimen, épingles à crochet; col liers et bracelets. (Pour les détails de la bijouterie kabyle, voir la planche l’Engrenage ; Afrique.) Documents photographiques. Voir, pour le texte : général Damnas, le Grand Désert, 1861. — M. V. Largeau, le Sahara algérien, Hachette, 1882. — M. P. Gaffarel, l’Algérie, Didot, 1883.