N° 9. — Ce costume, de grand caractère, attaché des deux côtés par une double épingle, a plus de rapport avec la palla grecque, que nous avons déjà reconnue sur une femme kabyle; le mode de la coiffure plate, faite pour servir d’appui à des fardeaux, comme les femmes le pratiquent en Kabylie, permet de rattacher à leur groupe ce costume ample et pudique avec lequel le haïk, sans le voile, suffit d’après l’usage. Le n° 10 est un costume de paysanne de la Tunisie ; nous n’avons pas besoin de faire remarquer que la chaus sure n’a pas le caractère oriental. (Documents photographiques provenant de chez MM. Mouttet et Boyer, à Alger; Prod’hom, à Bône;J. Garrigues, photographe de S. A. le hey de Tunis. — Aquarelles de M. J. Bastinos.)