- : -'*S8«ig3ËB»8Ô&Sü3& AFRIQUE LES BIJOUX DE LA KABYLIE. u Échelle de proportion. 25 centimètres. N» 1. Chapelet en bois. N° 2. Thacebt, diadème : argent, corail, émaux et verroteries. N°» 3, 9, 10 et 14. Broches et boucles de même nature. I N°“ 4 et 5. Kouneis, boucles d’oreilles, dont l’une développée. N°“ 6 et 7. Bague avec son développement. N os 8, 15 et 17. e. - _ .. . . . Thazath, colliers de même nature que le diadème et les broches, mais dont les liaisons sont de fil. N» 11. Zérouiar, grandes boucles d’oreilles que l’on passe à la partie supérieure de l’oreille ; de profil, le haut offre un demi-cercle parfait. N° 12. Fragment de ceinture en laine, ornée de coquillages et de grains. N° 13. Ibesimen, épingles-crochets ; cette double broche et d’un usage commun. N° 16. Khatlchal, anneau de jambe, en argent repoussé ou estampé. Le dah, bracelet en argent, est de même nature, mais de dimension un peu moindre. Les bijoux kabyles sont de caractère sévère, aussi bien sous le rapport de la forme que sous celui de la déco ration en corail ou en émaux, dont le corps mat ne peut recevoir qu’un poli ne dépassant pas l’éclat de la perle. Le métal généralement employé est ou l’argent, ou ce qu’on appelle le métal blanc, alliage de plomb et d’étain, auquel l’antimoine donne la dureté; le plomb ne le rend pas trop lourd, n’étant que dans la proportion de 26% Les objets de parure les plus communs sont en verre ou en corne; on sait combien le corail est abondant dans la Méditerranée et surtout sur la côte d’Afrique, où les petites forêts de ces polypiers atteignent jusqu’à deux cents mètres de profondeur. Depuis le rouge, généralement préféré, son ton décroît jusqu’à la couleur de chair;