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MUSULMANS LA PRIÈRE MUSULMANE ET LE SALUT ORIENTAL. (planche double.) I 7 14 19 9 10 11 15 16 17 20 21 22 G 13 18 23 Les mahométans font dans les vingt-quatre heures cinq prières, qui ont pour noms en turc : la première le matin, au lever de l’aurore, Sabak Namazy; la deuxième immédiatement après l’heure de midi, Oilah Namazy; la troisième dans l’après-midi, à l’heure moyenne entre midi et la tombée du jour, Âkindy Namazy; la qua trième au moment où le soleil se couche, Acham Namazy; la cinquième le soir, à la nuit close, Yatzu Namazy. L’attitude y joue un grand rôle. On évite, pour la prière, d’avoir des habits somptueux et des bijoux. Les femmes ne prient point publique ment avec les hommes, mais chez elles ou bien à la mosquée quand ceux-ci n’y sont pas. Ce sont les muezzins, comme on le sait, qui avertissent les fidèles en criant du haut des minarets des mos quées; chaque musulman fait alors ses ablutions et se rend à la mosquée, ou, s’il est dehors, se tourne vers la Mecque. Cette purification corporelle par les ablutions précède toujours la prière; elle en est le prologue obligatoire. Cette coutume a évidemment été empruntée par le prophète aux juifs de l’Arabie. Le n° 1 représente le muezzin faisant l’appel à la prière. Les n os 2, 3, 4, 5, 6, 7, représentent les attitudes succes sives du lavage des pieds, du visage, des mains, et celles du recueillement qui doit suivre 1 ablution. En outre du lavage des pieds jusqu’à la cheville, de celui du visage et de celui des mains jusqu aux coudes, le rituel pres crit un lavage, non représenté, relatif aux souillures naturelles ; ce lavage, qui suit celui des pieds, complète les soins de propreté par lesquels les musulmans se préparent à la prière. C’est en voyage seulement, ou dans des cas d’impureté spécifiés ( Coran, verset 9), qu’il est permis de rem placer l’eau par du « sable fin et pur ». La main ouverte ayant touché la terre fait sur le corps la même opération que si elle contenait de l’eau. Le croyant, avant de commencer sa prière, étend un tapis ou un vêtement, se place dessus en se tenant de bout, la figure tournée vers la Mecque; il répète le istigfar (demande de pardon), n os 8, 9; puis, haussant les deux mains, il porte le pouce sur la partie inférieure de l’oreille et récite l’oraison préliminaire appelée tekbir (Allah ekber). Passant au fatihah, il récite au moins trois versets ou ayat de cette oraison, qui est le premier cha pitre même du Coran, en posant les deux mains au-dessous de la ceinture, sur le nombril, la main droite toujours sur la main gauche et les yeux baissés vers la terre (n° 11).